Quatre jours après son succès prometteur contre Valenciennes, l’Amiens SC va devoir retourner au front et ainsi disputer son cinquième match en l’espace de trois semaines, ce mardi contre Ajaccio. Une situation qui laisse perplexe Oswald Tanchot, dubitatif à propos de l’élaboration du calendrier de Ligue 2.
Oswald Tanchot ne comprend pas le calendrier
L’Amiens SC n’aura pas eu le temps de savourer. Alors que son match à Valenciennes aurait pu être le dernier de l’année civile, le club picard devra encore aller au front, ce mardi, à trois jours de Noël, contre Ajaccio. « C’est le paradoxe du calendrier, et il y a des choses que j’ai du mal à comprendre. On joue beaucoup en décembre et en janvier, et puis il y a des périodes où le temps est clément, les terrains sont bons, les joueurs frais et on joue moins, constate Oswald Tanchot. C’est souvent comme ça et ça l’est encore un peu plus cette année. »
L’Amiens SC peut désormais regarder devant lui
Le 20 novembre dernier, alors questionné sur la reprogrammation du match contre Chambly au 12 décembre, initialement prévu le 15 décembre avant le report du huitième tour de coupe de France, Oswald Tanchot avait déjà évoqué ce match tardif contre l’AC Ajaccio : « C’est bien qu’ils aient réagi vite, mais j’aurais préféré qu’on joue le match d’Ajaccio à cette date, ça aurait permis d’avoir une vraie trêve. On a beaucoup d’étrangers, et pour eux, quand il y a une trêve, ils passent deux jours dans l’avion entre l’aller et le retour. »
Un marathon en janvier
Avec une reprise de l’entraînement prévue le 30 décembre, les nombreux joueurs étrangers de l’Amiens SC n’auront donc que très peu de jours pour réellement souffler et ainsi profiter de leurs proches avant un nouveau marathon. « La reprise avec deux matches en quatre jours en janvier interroge, avec normalement la coupe de France qui aurait dû être là. Ca aurait dû faire trois matches en une semaine, rappelle Oswald Tanchot. Il y aura finalement cinq matches de championnat en janvier et un de coupe de France. »
Amiens SC : Iron Gomis récompensé de ses efforts
« Il faut s’adapter, ça fait partie de notre travail de faire en sorte que les joueurs répondent à ça mais on sait de toute façon que la période de novembre à janvier entraîne des blessures liées au changement de climat, de saison, à la différence de pelouse, poursuit l’entraîneur de l’ASC. Il faut que l’on soit encore plus vigilant, on a beaucoup de joueurs qui vont retourner dans leur pays d’origine avec tous les protocoles Covid, l’avion et toutes ces choses et tant que je ne les aurai pas sous la main à la reprise, je ne serai pas ultra-serein. »
En attendant, l’Amiens SC a déjà une année à clore de la meilleure des manières et une invincibilité à préserver contre Ajaccio, ce mardi. Et nul doute que les vacances ne seraient que plus reposantes et agréables pour les Amiénois s’ils parvenaient à signer un cinquième match consécutif sans défaite.
Romain PECHON
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