Présent sur le plateau de l’Equipe du Soir, Olivier Létang est revenu sur le mode de fonctionnement du LOSC, vu comme un club modèle depuis quelques mois, aussi bien pour les performances sportives que pour la gestion du club.
Le LOSC veut miser sur « l’humain »
« Je crois dans la force d’un club, d’un groupe. D’un point de vue humain, ce sont des garçons qu’on connaît très bien. On passe beaucoup de temps avec eux, on va les rencontrer, eux, leur famille, pour savoir qui ils sont. On leur présente très précisément le projet du club. Il n’y a pas un joueur qui arrive chez nous et qui n’est pas au courant de la façon dont on travaille, de façon très précise. »
Le projet club du LOSC
« Chez nous, au LOSC, il y a tout pour performer, tout pour réussir, que ce soit sur le terrain ou en dehors du terrain. On a un club très fort, avec une culture clairement identifiée. On a de bons joueurs, une organisation sur et en dehors du terrain. Je suis un dingue de l’organisation et on va chasser le moindre petit détail qui nous permet de faire la différence. Au niveau de l’humain, tout le monde sait très exactement ce qu’il vient faire chez nous, comment on travaille. On prend soin des joueurs sur et en dehors du terrain, on prend soin de sa famille. On sait que pour performer, un joueur a besoin de se sentir bien. Il ne manque absolument rien pour performer.
Il faut une humilité folle dans notre métier. Si on fait tout à la perfection, on peut espérer l’emporter sans en être certain.
Ils arrivent très tôt le matin pour le petit-déjeuner. La nutrition est contrôlée. Il y a un travail individuel ou collectif avec de l’échauffement, de la vidéo. Il y a un entraînement collectif, de nouveau des soins et du travail, un déjeuner au club. Le joueur peut rester de 9 heures du matin à 20 heures chez nous. Il faut une humilité folle dans notre métier. Si on fait tout à la perfection, on peut espérer l’emporter sans en être certain. les petits détails peuvent faire la différence. Une de mes fonctions est de laisser un minimum d’espace à l’incertitude dans une activité où il y a de l’incertitude. Pour toutes ces raisons, c’est pour ça que je parle de choix des hommes, avant de parler du choix des joueurs. »
Source : La Chaîne l’Equipe
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
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