A l’image de ses partenaires, Nordine Kandil n’a pas ménagé ses efforts pour permettre à l’Amiens SC d’accrocher le Paris FC (0-0), mardi à l’occasion d’un des gros chocs de la 11e journée de Ligue 2. A l’issue de la rencontre, le meneur de jeu de poche a salué la prestation de son équipe. Entretien.
Vous avez su livrer un gros combat pour prendre un bon point contre le leader du championnat…
C’est un bon point, oui. On a fait un gros match défensif et offensif. On a eu des occasions, deux bonnes occasions pour marquer. On a su jouer bloc médian, rester ensemble. Physiquement, c’était difficile mais c’est normal. C’est vraiment un bon point de pris contre le leader.
Pouvez-vous avoir des regrets au regard de la fin de la première période, avec notamment votre occasion de la tête ?
A la fin du match, on peut se dire qu’on a eu l’occasion de prendre les trois points. Maintenant, dans l’ensemble, c’est un résultat logique pour les deux équipes. Paris touche aussi le poteau en fin de match.
On vous a senti en souffrance sur la fin de match…
Ils ont pu faire des changements tôt dans le match. Ils ont un effectif vraiment complet. C’est ce qui aurait pu faire la différence, mais on a su résister.
L’Amiens SC se retrouve quatrième avec 19 points après 11 journées. Ce n’est pas rien…
On fait un bon début de saison. C’est vrai qu’on perdait à chaque fois à l’extérieur, mais comme on prenait toujours les trois points à domicile, le compteur ne faisait qu’avancer. On vient de faire notre premier match nul, mais c’est un résultat positif. Maintenant, on va penser à Dunkerque.
Et la question que tout le monde se pose est : cela peut-il tenir physiquement avec un onze de départ si sollicité ?
On se donne les uns pour les autres. On joue beaucoup, mais pour l’instant ça tient. C’est vrai que c’est un peu plus dur sur certains matches, mais ça va le faire. Personnellement, je me sens bien physiquement. On n’a pas le même effectif que le Paris FC, mais on a également de très bons joueurs, avec des entrants qui se donnent à fond.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport