Véritable couteau suisse de l’arrière-garde de l’ESC Longueau, Nicolas Roussel vit un nouveau moment dingue sous les couleurs longacoissiennes avec désormais une accession au National 3.
Qu’est-ce que l’on ressent au coup de sifflet final ?
De la fierté, de la joie. Franchement, c’est magnifique. On est vraiment une équipe de potes, une famille. C’est magnifique pour tout le monde.
C’est l’apothéose d’une saison folle…
Sur certains matches, on a été bousculé, on a réussi à s’accrocher, gagner des matches. C’est ce qui a fait notre force toute la saison, on n’a jamais rien lâché. En plus, gagner comme ça à la fin, c’est magnifique.
Même si un nul suffisait, ce succès rend la montée encore plus belle…
C’est tout à fait ça. Au début, on ne savait pas trop comment jouer, s’il fallait attaquer ou défendre. A un moment, on s’est dit « tant pis, on joue notre jeu ». On s’est lâché un peu plus en deuxième pour aller chercher le résultat mais toujours en faisant attention défensivement.
Qu’est-ce que ça représente de monter en National 3 ?
Ca va changer beaucoup de choses pour nous parce que le niveau est encore plus élevé.
Vous avez été de toutes les aventures avec ce groupe qui ne cesse de progresser…
Quand je suis arrivé, on est descendu en R2 mais on est remonté avec un parcours en championnat mais aussi en coupe de France et là on refait une montée en National 3…
Est-ce plus beau que votre parcours en coupe ?
Je pense, oui. Avec les supporters qui étaient derrière nous, dans un super stade, une magnifique pelouse, des conditions parfaites…
Vous avez un rôle important grâce à votre polyvalence…
Ca ne me dérange pas d’être trimballé, même si je préfère jouer sur un côté, le coach le sait. Je suis là pour dépanner et s’il manque quelqu’un dans l’axe, j’y vais, ça ne me dérange pas. Je suis là pour l’équipe.
Ferez-vous partie de l’effectif N3 ?
Je l’espère ! On va faire les entretiens individuels et on verra bien.
Vous n’avez jamais été attendu aussi haut, cela a-t-il pu jouer en votre faveur ?
On était un peu en retrait mais on a bien commencé le championnat. On s’est pris au jeu petit à petit. On voulait d’abord le maintien et quand on a vu qu’on avait les résultats, on s’est pris au jeu.
A quel moment vous êtes-vous dit « on peut le faire » ?
Quand on s’est vraiment rapproché de Marck et Grande-Synthe. C’est là que l’on s’est dit qu’il y avait quelque chose à jouer.
Propos recueillis par Romain PECHON
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