Nicolas Rabuel (VAFC) : « On mise sur la stabilité et la continuité »

Nicolas Rabuel VAFC

Pour son deuxième match amical de cette trêve hivernal, le VAFC recevait Wasquehal (N2). Les hommes de Nicolas Rabuel ont réussi à s’imposer (2-0) et remportent donc leur deuxième match de suite. Des résultats qui satisfait le coach de VA. Entretien. 

C’est votre deuxième match amical pour le VAFC…

On avait quatre fils rouges pour cette reprise. Un, des rappels défensifs sur notre bloc. Deux, travailler l’utilisation du ballon, notamment la profondeur, sa recherche dans les trente derniers mètres. Puis les coups de pied arrêtés offensifs et forcément la charge physique. Sur les rappels, c’est plutôt bien, car nous n’avons pas de buts sur les deux rencontres. Concernant l’aspect offensif, sur ce match, c’est bien aussi, car les deux réalisations marquées proviennent de situations travaillées à l’entraînement depuis trois semaines. On marque sur coup de pied arrêté offensif au Standard. Sur la charge de travail, on a pu pousser certains, mais donner aussi un peu plus de temps de jeu à d’autres. Un rééquilibrage sera fait la semaine prochaine. Sur le contenu et les objectifs, nous sommes dedans, donc c’est bien.

On a senti un bloc assez médian, voire médian haut, avec la volonté d’aller presser le porteur du ballon. Est-ce quelque chose que l’on va retrouver contre Amiens ?

La base, c’est surtout de travailler ce bloc défensif, qu’il soit compact, qu’il y ait beaucoup de densité et qu’on travaille ensemble. Après, la hauteur du bloc, ça peut être un plan de jeu sur un match, mais c’est aussi et surtout l’équipe qui décide. Encore une fois, pour moi, la hauteur n’est pas une recherche ou une problématique, c’est surtout la densité du bloc. Même si parfois on est plus bas, on ne doit pas perdre la densité, pareil si on est hauts. Ce n’était pas une question de hauteur, mais de densité.

Vous n’étiez pas dans l’optique d’Amiens, mais plutôt des quatre points évoqués…

On prépare tous les matches à travers les quatre objectifs fixés. C’est forcément préparer Amiens et tous les autres qui arrivent, et il y en a beaucoup.

L’enchaînement des matches vous fait-il peur ?

Peur, non. Ça va permettre à plusieurs joueurs de s’exprimer. Ce sont plutôt les conditions climatiques, car on sait qu’on a eu une vague de froid, sans être à l’abri d’une autre. Enchaîner les rencontres par ces temps-là, ce n’est jamais l’idéal non plus. Là, sur des terrains durs qui ne sont pas chauffés, avec des matches reportés, ce n’est pas simple.

Avez-vous des nouvelles de vos absents ?

Eux ont travaillé ce matin et ont eu une bonne charge de travail avec le staff. L’objectif aussi était d’arriver lundi prochain à ce que tout le monde ait la même charge de travail, même si le temps de jeu diffère. Ceux qui ont moins joué aujourd’hui auront une charge de travail supplémentaire la semaine prochaine, sur une séance individualisée. L’objectif est d’arriver lundi soir, veille de match contre Amiens, avec le même niveau.

Ce qui ne veut pas dire que ceux qui étaient dans la deuxième équipe ne joueront pas lundi…

Non. On a travaillé sur une ossature, mais tout est possible en fonction de ce que j’ai vu aujourd’hui et de ce que je verrais dans la semaine.

En fin de semaine, vous aurez tout votre groupe à disposition…

Quasiment. Tout le groupe compétitif, pas forcément. L’idée est d’avoir un maximum de joueurs avant l’enchaînement des cinq matches du VAFC.

Avez-vous demandé une arrivée au prochain mercato du VAFC ?

Non. Après, c’est le mercato qui va commencer. On peut avoir des demandes de la part de joueurs qui manquent de temps de jeu et qui veulent en avoir plus. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Comme tout mercato, des demandes peuvent venir de l’extérieur. Pour le moment, on mise sur la stabilité et la continuité. À voir en fonction du marché qui va s’ouvrir. On est partis sur ce groupe et pour le faire évoluer. Nous nous poserons fin du mois ou début janvier pour voir s’il y a des ajustements. Ça me fait chier (sic.) ce mercato d’hiver, je serais pour qu’on le supprime.

Propos recueillis avec Clément ROSSI

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