Nicolas Rabuel (VAFC) : « Le top 10 peut être un objectif stimulant »

Nicolas Rabuel Feignies - VAFC
Eddy Lemaistre/FEP/Icon Sport

Pire équipe de Ligue 2 depuis dix matches, avec une seule victoire et sept points au compteur sur la période, le VAFC aborde la réception de Rodez, la lanterne rouge, avec l’ambition d’enfin franchir la barre des 30 points. Un objectif après lequel le club nordiste court depuis le mois de décembre, sans parvenir à franchir le cap. Pour éviter de continuer à plonger au classement, Nicolas Rabuel est lucide au sujet de la nécessité d’enchaîner les bons résultats, d’autant plus avec deux matches consécutifs à domicile. Entretien.

Nicolas, comment abordez-vous les deux matches à venir à domicile, là où le VAFC est toujours invaincu ?

On a deux matches avant la maison, cinq matches avant la trêve internationale, on aimerait en gagner le maximum avant d’entrer dans le money-time avec les dix derniers matches de la saison. Le contexte d’être à la maison compte forcément. Les cinq matches à venir vont déterminer la fin de saison en fonction de où tu te trouves, que ce soit pour les équipes qui vont jouer la montée – je ne parle pas de nous, des équipes dans le ventre mou qui n’auront plus trop à jouer en fin de saison et celles qui vont se retrouver à lutte pour chaque point.

Et on ne sait plus trop où se trouve le VAFC, dans lequel de ces trois groupes vous penchez d’ici la finir la saison…

Même dans la période moins bien, on a eu des matches nuls qui nous ont fait avancer bizarrement, au-delà de la victoire contre Laval qui nous a bien fait avancer en termes de points. C’est à nous de nous situer, de faire une bonne série pour bien se resituer, bien apparaître en franchissant cette barre des 30 points et avancer en ce sens. Nous, on veut un maintien le plus rapide et le plus confortable possible. On veut avoir les points du maintien rapidement pour bien préparer la suite. Pour en arriver là, il y a des étapes à valider et la première étape reste ce match contre Rodez.

Faire un top 10 pour la première fois depuis la descente du club peut-il être un objectif pour le VAFC ? 

Oui, ça peut être un objectif stimulant. Aujourd’hui, je ne parle vraiment que de points avec les joueurs, même si on regarde le classement pour être honnête, parce qu’à la fin de l’année on est jugé là-dessus. Il faut déjà avancer sur les points et ensuite on pourra se challenger sur le classement.

Les joueurs savent l’importance des deux matches à venir et il faut juste avancer sans trop se projeter non plus.

Aujourd’hui, Valenciennes est douzième, après avoir joué au moins une fois toutes les équipes. Avez-vous le sentiment que ce classement est en corrélation avec la valeur de l’équipe ?

Je ne sais pas, je ne me suis pas posé la question. Aujourd’hui, on a peut-être trois ou quatre équipes qui sont en-haut et qu’on n’attendait pas à cette place. On a aussi trois-quatre équipes en bas qu’on attendait plus haut. Finalement, on est entre ces deux wagons, avec une bonne première partie de saison, dont une série de cinq matches sans défaite, une série de trois victoires consécutives. La dynamique est beaucoup plus irrégulière, avec beaucoup moins de points, actuellement. On a aussi pas mal d’absents sur l’aspect défensif… On dit toujours que ça s’équilibre. Donc si on est là après 23 journées, c’est peut-être notre valeur.

Psychologiquement, comment sentez-vous le groupe dans cette période plus compliquée ? 

Les joueurs sont conscients de tout ça. Il est inutile de leur rappeler tous les jours l’importance des matches à la maison, même s’ils sont tous importants et valent tous trois points. Les joueurs savent l’importance des deux matches à venir et il faut juste avancer sans trop se projeter non plus.

Propos recueillis par Pavel CLAUZARD avec Romain PECHON

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