A trois semaines de la reprise du championnat, Nicolas Rabuel dresse sa feuille de route pour le VAFC. Désireux de ne pas avancer d’objectif concret de place, l’entraîneur valenciennois veut surtout remettre tout le monde d’aplomb pour construire un collectif solide. Entretien.
Nicolas, quel est votre regard sur l’avancement après trois semaines de préparation ?
Ca fonctionne bien, tout du moins sur la charge de travail. On fait le point régulier sur cet aspect avec le préparateur athlétique et le staff. On est dans ce qu’on voulait sur la charge de travail, sur ce qu’on avait imaginé sur le contenu avec le ballon. On va désormais entrer dans une quatrième semaine qui sera chargée avant de rediminuer un peu la charge de travail.
Lors de la préparation, on se concentre aussi sur la vie de groupe. Quel est votre regard sur cet aspect ?
On a fait une soirée avec les femmes et les enfants avec un peu repas au club après le match contre Lens. C’est important aussi. L’énergie et la flamme doivent aussi venir du vestiaire. Il faut que les jeunes apprennent à se connaître et qu’ils se fondent dans l’effectif, que la mayonnaise prenne.
Beaucoup d’équipes font un stage de préparation, ce n’est pas votre cas. Cela peut-il être un inconvénient sur l’aspect de la vie de groupe ?
Ça peut mais on a prévu d’autres activités. Le stage est aussi important quand il y a beaucoup de joueurs qui arrivent, dans l’optique de faire connaissance. En vivant ensemble pendant une semaine, ça permet d’accélérer les choses. On compense le manque de stage par des activités à gauche et à droite.
Vous allez aborder la quatrième semaine de préparation avec au moins un match à Zulte samedi prochain. Peut-on s’attendre à des changements sur les temps de jeu accordés aux joueurs ?
Cela va dépendre de notre capacité à trouver un adversaire ou non pour mercredi. Jusqu’ici, on a donné 45 minutes à tout le monde, j’ai aussi testé des associations et des binômes. On va se rapprocher petit à petit d’un onze qui va se dessiner pour la reprise.
A trois semaines de la reprise, comment appréhendez-vous la saison à venir et quel premier objectif pouvez-vous fixer à vos joueurs ?
On n’a pas donné d’objectif chiffré en termes d’objectif. Il faut vraiment grandir ensemble. De ce que je peux observer et des échanges avec les joueurs, j’ai la capacité que tout le monde peut augmenter un peu son niveau individuellement. Le premier objectif est là. Une fois qu’on aura ça, le collectif ira beaucoup mieux. En attendant, on s’attache surtout à savoir comment on peut grandir sur les aspects technique, tactique et mental. De toute manière, je n’aime pas les objectifs chiffrés en début de saison.
Cela peut-il être une volonté de se retirer de la pression après une saison où l’objectif présidentiel était le top 5 ?
Oui. On doit avoir beaucoup d’humilité mais de l’ambition aussi. Il faut se rappeler d’où l’on vient, parce qu’on a tous travaillé dur pour réussir, il faut s’en rappeler au quotidien. Après même si le championnat s’annonce relève, ça n’empêche pas d’avoir de l’ambition et d’aborder tous les matches avec l’envie de gagner. Pour y parvenir, il faut moins subir les événements si on se rappelle de notre dernier match de préparation. Il y aura des moments difficiles mais il faut être capable de passer au-dessus.
Propos recueillis par Romain PECHON
Bonsoir,
je suis tout à fait d’accord avec Mr RABUEL sur son analyse en matière de travail et de sa vision des choses, maintenant il me semble vraiment surréaliste de penser que VAFC peut se maintenir en ligue 2 sans aucun recrus . Il y a quand même plusieurs situations qui me laissent un peu moins optimiste pour cette saison, pas de possibilité de faire le stage, pas de gardien de but pour la place numéro un et surtout le plus choquant c’est cette phrase du coach pour les matchs amicaux(Cela va dépendre de notre capacité à trouver un adversaire ou non pour mercredi).
Reste fid supporter