Nicolas Rabuel (VAFC) : « Il faut surtout enfiler le bon costume »

Rabuel VAFC
Hugo Pfeiffer/Icon Sport

Malmené et longtemps en position de s’incliner à Rodez la semaine dernière, le VAFC avait su ramener le point du nul grâce à une fin de match réussie en supériorité numérique. Désireux de s’appuyer sur cette expérience récente, Nicolas Rabuel attend de son équipe qu’elle redouble de vigilance à Pau. Entretien. 

Nicolas, une semaine après, parvenez-vous à vous expliquer cette première heure de jeu à Rodez ?

Jusqu’au carton rouge, on se dit qu’on peut vraiment mieux faire. Les joueurs en ont pris conscience et ils savent que s’ils en font un peu moins, qu’ils ne mettent pas tous les ingrédients, il se passe ce qui s’est passé à Rodez pendant 60-70 minutes. Il faut se servir de ça et surtout s’appuyer sur la fin de match où on peut clairement gagner le match. Avant ça, il y avait moins de courses, c’était moins bien dans les duels, on n’était pas bien ensemble, avec toujours un temps de retard et de la frilosité avec le ballon. Même si on le savait avant, on sait qu’on ne peut pas baisser le curseur. On a aussi affiché des valeurs mentales pour rester puis revenir dans le match.

Comment faire pour éviter ce même trou d’air à Pau ?

L’aspect mental fait beaucoup. Je ne crois pas à l’idée d’être à 110%, ça peut arriver une fois de temps de temps. Le potentiel, c’est 100% et il faut l’atteindre à chaque fois, ne pas se contenter d’être 80, 85 ou 90%. Maintenant, je suis projeté sur Pau avec l’idée que le précédent va me servir pour préparer celui à venir. On va affronter une équipe qui est dix-neuvième mais qui n’a rien d’un dix-neuvième. Il suffit de regarder leurs quatre derniers matches pour s’en convaincre. Il faut surtout enfiler le bon costume. Rodez, Saint-Etienne, Bordeaux, Pau, Metz, tous les matches sont difficiles.  Pau est à la recherche de sa première victoire, mais c’est à nous d’enfiler le bon costume.

Qu’est-ce que le bon costume pour le VAFC ? 

C’est le costume qu’on a depuis le début de saison. Le costume d’une équipe qui cherche à avancer, à prendre des points. Il faut rester très lucide et Pau s’annonce comme un adversaire très coriace. On va sans doute avoir le droit à un adversaire qui va, comme la semaine dernière, nous rentrer dedans. A nous de s’appuyer sur l’expérience de la semaine dernière pour au-delà de savoir à quoi s’attendre savoir quoi répondre.

Comment expliquez-vous la montée en puissance du VAFC sur le plan offensif ? 

C’est le fruit du travail fourni depuis le début de saison. On a passé beaucoup de temps sur l’animation défensive en début de saison. Collectivement, il y a du mieux et individuellement certains ont pris en confiance. On avait du mal à aller dans la surface de réparation adverse en début de saison, là on y va un peu plus. On met un peu plus de monde tout en gardant nos sécurités derrière. C’est un ensemble qui explique qu’on marque plus de buts depuis quelques matches. On a aussi un danger qui peut venir un peu de partout. Si Aeron (Zinga), Marius (Noubissi), Ugo (Bonnet) peuvent en mettre douze chacun, c’est bien (sourire).

Craignez-vous un peu ce deuxième long déplacement de rang ?

Sachant qu’on se déplace en avion, c’est un déplacement assez rapide. Maintenant, on ne va pas jouer chez nous, à la maison, devant notre public pour la deuxième fois consécutive. Après on a eu la chance d’avoir des supporters à chacun de nos déplacements, même à Rodez. Je ne sais pas si on va avoir des supporters à Pau mais ce sera l’opportunité d’avoir un petit bout de notre maison à Pau.

Propos recueillis par Clément ROSSI

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