Nicolas Rabuel (VAFC) : « Ce sera un duel de costaud »

VAFC
Clément ROSSI

Avant le déplacement du VAFC sur la pelouse du PFC dans le cadre de la onzième journée de Ligue 2, Nicolas Rabuel explique ses attentes avant la rencontre et analyse les axes de progressions de son équipe. Entretien. 

Qu’attendez-vous de ce match contre le Paris FC par rapport au dernier match ?

C’est surtout de maintenir le niveau. Je leur avais dit la semaine dernière que c’était un duel de costaud car on jouait le leader. Là aussi ce sera un duel de costaud car on joue le PFC qui avait de grosses ambitions au début de saison. C’est de nouveau un bon test pour nous. Savoir si on est capable de maintenir le niveau, à la fois sur l’engagement, sur l’aspect tactique.

Comment vous anticipez votre gestion du milieu du terrain avec les absences ?

J’y penserai la semaine prochaine. J’ai composé le groupe et l’équipe avec les forces du moment. La semaine prochaine sera la semaine prochaine.

Pour vous, tout était bon dans ce qui ressortait après le match contre Sochaux ?

Non, je n’ai pas dit que tout était bon. C’est un très bon résultat surtout à la maison car on était sur la continuité de ce qu’on faisait de bien à la maison. Mais il y a encore plein de petite chose qu’on peut améliorer. Notamment dans l’utilisation du ballon, de mieux l’utiliser, le maîtriser. C’est encore l’axe de travail qui a à faire là-dessus. La base défensive est bonne mais on la travaille tous les jours, avec l’utilisation du ballon donc. Mais la question ce n’est pas d’avoir la possession pour dire qu’on gagne la bataille de la possession. La question elle est ailleurs. Le but est d’avoir un peu plus de possession, car par définition, quand on l’a, l’adversaire ne l’a pas. Donc voilà c’est peut-être réussir à gagner 3-4-5 % de possession pour enlever des cartouches à l’adversaire. Nous éventuellement en donner mais au moins de ne pas en donner en plus aux adversaires.

C’est vrai que vous êtes la dernière équipe de Ligue 2 niveau possession…

Oui c’est ça. C’est loin d’être une fixation chez moi la possession. Le projet de jeu s’articule sur différentes phases, la possession en fait partie. Donc l’idée de gagner en possession, oui. Mais encore une fois, l’idée ce n’est pas de gagner ce match de la possession mais d’avoir un peu plus le ballon pour nous offrir quelques cartouches supplémentaires, quand l’adversaire nous aura laissé des espaces ou quand nous on aura déséquilibrés. Mais l’idée est de leur donner moins de cartouches.

Est-ce que vous cherchez à trouver une charnière centrale stable ?

La charnière est un aspect hyper important sur la base défensive. Après il y a eu Debuchy qui a été blessé, Buatu qui est arrivé après. Mais là aussi, je pense sincèrement qu’on peut avoir une base défensive même s’il y a des rotations derrière. Après c’est de sentir le bon moment quand il faut changer, car il y a les blessés, les suspensions, il y a aussi l’état de forme et l’âge pour certains. Debuchy et Cuffaut sont plus tout jeunes. Donc voilà, on est qu’à la dixième journée mais c’est touts ces éléments que je prends en compte parce que la route est très longue.

Vous venez de battre le leader la semaine passée, est-ce que vous n’avez pas peur que les autres équipes vous considèrent comme une équipe qui va jouer le haut de tableau ?

Oui peut-être, il faudrait poser la question aux adversaires. Encore une fois, c’était le leader mais le classement on le regarde peu. On est vraiment concentré sur les points. Sochaux en avait 19, ils étaient devant nous. Aujourd’hui on en a 16. Nous on se concentre que là-dessus. Comment les autres nous voient aujourd’hui je n’en sais rien. Nous on se concentre surtout sur comment nous on se voit le nombre de points qu’on a et les points à améliorer. Car on le sait très, c’est les choses qu’on va mettre en place qui vont nous ramener des points. Si aujourd’hui je me laisse aveugler par le classement ou je ma laisse aveugler par les points et que du coup on se dit que tout va bien on a 16 points, on est sixième et qu’on oublie tout ce qu’il y a à travailler, dans 2-3-5-10 matches on parlera différemment. C’est pour cela que j’ai toujours cette double analyse, il y a les points, c’est très bien et il faut continuer d’en prendre le plus rapidement possible. Mais après c’est vraiment être concentré sur nous, ce qu’on fait, ce que l’on peut améliorer.

Il est vrai que ce championnat est très homogène, donc vous allez aborder le PFC comme vous avez abordé Sochaux ?

Oui de la même manière ! Sochaux avait mal débuté mais là ils étaient sur une série de six victoires. Et là on joue le PFC et c’est pareil. Ils ont un effectif important même s’ils ont des blessés en ce moment. On sait que ça fait partie des grosses équipes du championnat. Moi je ne regarde pas leur classement, je regarde aussi le potentiel qu’ils ont à la base.

Et les 200 Valenciennois qu’il devrait y avoir c’est important pour vous ?

Oui ça l’est. Dès qu’on peut avoir un petit bout de notre maison à l’extérieur c’est hyper important. Je sais que les fans font le déplacement. Donc dès qu’on peut avoir un petit ou un gros bout de VA avec nous, ils sont les bienvenus bien sur.

 

Propos recueillis par Arthur LASSERON

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