Nicolas Rabuel (VAFC) : « Ca fonctionne plutôt bien mais on s’arrête pas à ça »

Rabuel VAFC
Sandra Ruhaut/Icon Sport

Toujours invaincu au moment d’aller défier Metz, le VAFC a bon espoir d’éprouver à nouveau sa solidité défensive en Lorraine. Pour autant, Nicolas Rabuel est conscient que cela reste un point de départ et sûrement pas un socle définitif pour espérer performer tout au long de la saison. Entretien.

Nicolas, ce match à Metz est déjà le deuxième déplacement chez un relégué de Ligue 1. En quoi la prestation à Bordeaux peut vous rassurer avant d’aller à Metz ?

Tous les matches nous servent. Je ne dirais pas rassuré par ce match, c’est le travail au quotidien qui me rassure. Faire de belles prestations contre ce genre d’équipe est plutôt motivant que rassurant. Le groupe avance en ce sens avant d’affronter une troisième équipe de Ligue 1 (ndlr : Nicolas Rabuel incluant Le Havre, ancien pensionnaire historique de Ligue 1).

Justement, êtes-vous rassuré par le rythme de travail de votre groupe ? 

Le rythme de travail est très bon, l’investissement au quotidien est très bon également. Après on sait très bien qu’avec ce groupe qu’il y a certains jeunes joueurs qui ont le niveau Ligue 2 mais qui ne sont pas encore des joueurs de Ligue 2. A travers les séances d’entraînement et le temps de jeu donné progressivement, l’objectif est de leur faire passer cette étape. Cela prend du temps, demande du travail au quotidien sur les séances, pendant les matches amicaux avec l’équipe réserve. On a aussi la chance d’avoir beaucoup de matches amicaux programmés pour la réserve, ce qui leur assure un temps de jeu. Les séances d’entraînement au contact de joueurs de Ligue 2 c’est très bien mais il faut aussi qu’ils aient du temps de jeu.

Qu’est-ce que cela veut dire avoir le niveau Ligue 2 mais pas encore être un joueur de Ligue 2 ? 

C’est la constance qui fait la différence. Je prends souvent l’exemple d’Allan Linguet ou Emmanuel Ntim, ce sont des jeunes qui ont intégré le groupe très tôt et à qui il a fallu un an, deux ans, trois ans pour vraiment s’imposer comme un joueur régulier de Ligue 2.

Comment aborder un match contre un relégué de Ligue 1 avec un effectif qui a aussi peu d’expérience en Ligue 2 ?

On l’aborde comme on a abordé le premier entraînement, à savoir consolider notre base défensive mais aussi avancer dans notre animation offensive. On veut aussi garder un certain équilibre, ne pas oublier l’aspect défensif. On veut conserver cet aspect défensif tout en consolidant autre chose. Pour le moment, ça fonctionne plutôt bien mais on s’arrête pas à ça. Le dernier résultat doit aussi faire en sorte qu’on garde le contenu en tête, parce qu’on a un peu souffert sur la deuxième période en ayant moins tenu le ballon. Il ne faut que les quatre points sur six nous amènent à dire : « c’est bon, on est dans le vrai, tout va bien, on ne prend pas de but et on va traverser la saison comme ça ». Face au Havre, on menait au score mais il y avait sans doute moyen de moins subir on ressortait mieux le ballon, en l’utilisant mieux et en s’offrant des temps de possession un peu plus longs. L’idée est de voir la marge de progression, appuyer là-dessus et avancer avec ce groupe.

Propos recueillis par Arthur LASSERON

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