Nicolas Rabuel (VAFC) : « Avoir le caractère pour inverser ça »

VAFC Nicolas Rabuel
Eddy Lemaistre / FEP / Icon Sport

Battu sur la pelouse de Guingamp (1-3) sans mériter beaucoup mieux, le VAFC a enchaîné un sixième revers de rang hors de ses bases en championnat. Et pour se sortir de cette spirale infernale, il va falloir user de force mentale selon son entraîneur Nicolas Rabuel.

Votre équipe a donné le sentiment d’être absente dans les duels en première mi-temps…

Ils ont eu beaucoup de jeu direct avec des arguments athlétiques, mais je trouve que l’on a plutôt bien rivalisé sur le premier ballon, c’est sur les deuxièmes que l’on avait du mal, surtout sur l’aspect offensif quand on essayait de toucher Adrian un peu plus long. On avait du mal à l’entourer.

Et les rares fois où vous l’avez trouvé, ça a donné des choses intéressantes…

Oui, via les projections de Mohamed Kaba, les centres qui venaient surtout de la droite. Même en deuxième on a eu quelques situations. Il faut qu’on prenne encore des repères parce que c’est tout frais, tout neuf et il faut qu’on arrive à le mettre sur orbite dans de meilleures conditions.

La dynamique à l’extérieur du VAFC peut-elle commencer à trotter dans les têtes ?

Oui, mais de la même manière que l’on était sur une dynamique mauvaise avant Laval, il faut avoir le caractère, la force mentale pour inverser ça. Quand on reprend les matches à l’extérieur les uns après les autres, par moment ça ne se joue pas à grand chose, en mettant vraiment Sochaux à part. Je pense que l’on est capable de faire beaucoup mieux à l’extérieur. On voit le contraste entre ce que l’on fait à la maison et à l’extérieur. Quand tu es coach, tu as un souhait, un rêve, c’est que ton équipe se comporte de la même manière à domicile et à l’extérieur, en réussissant à faire abstraction du contexte et en étant concentré uniquement sur le rectangle vert. Sur l’aspect mental et psychologique, c’est très difficile à faire, mais c’est une progression à avoir pour refaire tourner le compteur à l’extérieur et casser cette série.

C’est donc un verrou psychologique à faire sauter ?

Je crois en ça, oui. Cet aspect psychologique est hyper important. Quand on voit ce que l’on est capable de faire à la maison, il faut être capable de le transposer à l’extérieur.

Ce championnat va être une vraie bataille jusqu’au bout, personne ne semble être à l’abri, y compris le VAFC…

C’est totalement ça, mais je le savais dès le 20 juin à la reprise de l’équipe. Ca fait des années que le championnat est serré jusqu’au bout. Il reste quinze journées et il faut se préparer à quinze gros matches de Ligue 2, ils sont tous difficiles à gagner. Ceux qu’on a gagnés jusqu’ici, on ne nous a rien donné. Le discours est le même depuis le début, c’est d’en laisser quatre derrière le plus rapidement possible.

On vous imagine content de retrouver votre capitaine…

C’est bien, il revient, il marque, il relance le match. Il nous ramène son expérience, son calme, sa lucidité.

Propos recueillis par Romain PECHON

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