En grande difficulté sur le plan sportif, avec une seule victoire sur les seize derniers matches, le VAFC se retrouve à nouveau plongé dans la course au maintien. Invité chez nos confrères de France Bleu Nord pour commenter l’actualité du club valenciennois, Nicolas Rabuel est également revenu sur la réunion nocturne avec les supporters, au retour du déplacement de Caen.
La rencontre impromptue avec les supporters du VAFC
« Au départ, c’était assez tendu. Ils avaient besoin d’exprimer leur colère, ils avaient envie d’échanger. Tous les joueurs et le staff se sont donc retrouvés avec les supporters. Une fois que chacun a réussi à se calmer, à exprimer ses faits, ses ressentis et surtout ses besoins, le climat s’est apaisé. Ce fut un échange assez long, je suis même resté avec une poignée d’entre eux jusqu’à 3h15 du matin. L’objectif est d’avancer autour d’une cause commune qui est le VAFC. Il faut que le club assure son maintien le plus tôt possible pour qu’on puisse préparer la suite dans le meilleur climat possible. »
Vers une reprise des encouragements ?
« On a pris ce moment, non pas pour les convaincre de reprendre les chants mais pour leur exprimer le manque que l’on pouvait ressentir quand ils n’encourageaient pas. Je n’ai pas eu besoin de les convaincre, ils se sont eux-mêmes positionnés pour une reprise des encouragements contre le Paris FC. Pour maintenir le club, j’aurais besoin de tout le monde. Moi tout seul, ce n’est pas possible. J’ai besoin des joueurs, de mon staff, du public, de la direction. J’ai besoin de tout le monde. C’est valable à Valenciennes mais c’est valable dans n’importe où. Sans connexion, sans synergie entre les différentes composantes, ça va contre la performance. Je peux créer la connexion par le biais de l’échange. Et s’il y a des choses pas agréables à entendre, il faut savoir les écouter aussi pour avancer. »
La sortie médiatique de Steve Savidan
« Steve s’est exprimé, j’ai lu quelques bribes de son intervention, c’est son choix. S’il veut vraiment creuser le truc, par rapport à son expérience personnelle, c’est à lui de s’exprimer plus longuement. Pour le coup, ce n’est pas à moi de s’exprimer là-dessus. »
Source : France Bleu Nord