Quatorzième après onze journées de championnat et avant d’aller défier Troyes, l’Amiens SC est très clairement en proie au doute. Pour autant, Nicholas Opoku garde confiance en sa formation, qu’il estime capable de faire beaucoup mieux. Entretien.
Que pensez-vous de votre situation au moment de défier Troyes ?
Avant tout, je pense que la position à laquelle nous sommes n’est pas très bonne, mais nous devons travailler fort et ensemble pour faire remonter l’équipe et la maintenir à une bonne position. Nous sommes très positifs, on fait les efforts, et à l’entrainement tout le monde donne son maximum.
Ne trouvez-vous pas anormal, à la fin novembre, d’être toujours en construction ?
C’est vrai, on est proche de la fin de la première partie de saison, mais nous n’abandonnons pas. Il reste six matchs avant la fin des rencontres aller, mais on reste très concentrés et confiants pour la suite. On doit se battre pour le club, pour soi-même, pour ramener l’équipe vers le haut du classement. On espère tout donner avant la fin de la première partie de saison et avoir des résultats positifs.
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Comment analysez-vous les lacunes offensives de l’équipe ?
Nous sommes en difficulté pour marquer, mais je ne blâmerai personne de ma position. On a tous un rôle à jouer dans la partie offensive, en donnant confiance à tout le monde. Il n’y a pas que les joueurs offensifs qui peuvent marquer, on est tous impliqué dans les actions offensives, et notre rôle à jouer, nous les défenseurs, c’est de mettre les coéquipiers en confiance pour les prochains matchs. Notre attaque est bonne. On sait manier le ballon, on sait le faire circuler, on peut aussi jouer en contre, on travaille pour progresser sur les phases arrêtées.
Quel est votre avis sur le niveau de la Ligue 2 ?
C’est très difficile, c’est ma première expérience en Ligue 2, j’étais assez surpris du niveau. Je suis prêt à jouer peu importe le niveau, que ce soit Ligue 1 ou Ligue 2, ma mentalité est de rester fort et concentré sur mes objectifs. Je dirais que c’est un bon championnat pour moi.
Propos recueillis par Romain PECHON
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