Nathan Monzango (Amiens SC) : « Je savais qu’on allait gagner »

Titulaire en raison des absences de Molla Wagué, Nicholas Opoku et Valentin Gendrey, Nathan Monzango a démontré beaucoup de solidité à l’occasion de la victoire de l’Amiens SC face à Valenciennes (3-1), mardi soir. Et même s’il a fallu attendre les ultimes secondes pour obtenir cette onzième victoire de la saison, le défenseur central formé au club n’a jamais réellement douté. Entretien.

Comment avez-vous vécu cette fin de match folle ?

Ça m’a un peu rappelé le match aller. C’est toujours spécial de jouer Valenciennes. Depuis les catégories jeunes, ça a toujours été ce genre de match contre eux. Personnellement, je savais dès le début du match qu’on allait gagner. C’est prétentieux, mais je savais que tout le monde était dedans dès l’entame même si on a un peu subi par moments. On a été conquérants aujourd’hui.

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Avez-vous abordé ce match différemment par rapport à Chambly?

Bien sûr. On était vraiment tous dedans dans tous les domaines.

De quoi cela vient-il ?

D’un peu de tout. Du coach forcément, parce qu’on vient de perdre contre Chambly et il revient en ayant des mots forts pour nous remobiliser. Perdre 2-0, ça ne fait plaisir à personne et tu as envie de te racheter. Tout le monde avait à cœur de faire un bon match et de se relancer.

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Il fallait montrer que le visage montré à Beauvais ce n’était pas celui de l’Amiens SC ?

Totalement ! Ce sont les mots du coach, il ne nous a pas reconnus. On avait à cœur de bien célébrer son retour parce que ça doit lui faire plaisir de revenir et gagner.

C’est ma première année en professionnel, je découvre tout ça, et c’est incroyable ce genre d’émotion.

Dans quel état d’esprit étiez-vous au moment de l’égalisation ?

C’est vrai que sur l’égalisation, on s’est tous dit inconsciemment que ce serait dommage de repartir à 1-1 avec le match que l’on vient de faire. On a eu des occasions, eux aussi, mais c’est un match de football, c’est fait d’erreurs. Ce sont des émotions fortes du football ! Tu prends l’égalisation à la 89ème, tu marques à la 91ème, c’est indescriptible. C’est ma première année en professionnel, je découvre tout ça, et c’est incroyable ce genre d’émotion. On n’a pas réfléchi, j’ai couru vers tout le monde. Depuis que je suis petit, je fais du foot pour vivre ce genre d’émotion.

Est-ce la victoire du maintien ?

C’est une victoire. A chaque match on ne pense qu’à la victoire. Le maintien ou autre, ça va au-delà. On veut montrer un beau visage avant tout, montrer qu’on est Amiens et qu’on joue sans penser au maintien. On doit enchaîner et prendre du plaisir mais ça vient en gagnant. Maintenant, c’est Ajaccio, je ne suis jamais allé en Corse, mais d’après le coach (David) Suarez, c’est assez chaud. C’est à huis clos, donc ça va !

Propos recueillis par Romain PECHON

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