Montpellier - LOSC [J19] : les notes du match

Malheureux pour sa première titularisation en Ligue 1, Ayyoub Bouaddi n’a pas aidé une équipe du LOSC sauvée par Lucas Chevalier, ce dimanche à Montpellier (0-0). Découvrez nos notes après cette rencontre comptant pour la 19e journée.

Les satisfactions :

Sans un grand Lucas Chevalier (7), le LOSC serait sans doute rentré bredouille de Montpellier. Attentif en tout début de match devant Khazri (9′), le dernier rempart des Nordistes a encore mis en échec le Tunisien (32′) avant de littéralement dégoûter Chotard (33′, 39′). Paradoxalement moins sollicité en infériorité numérique, il a continuité de faire le boulot en dégageant une grande sérénité.

Préféré à Yusuf Yazici pour épauler Jonathan David, Angel Gomes (6) fut l’un des rares Lillois capables de créer le danger en première période. Son ouverture de grande classe pour le Canadien, parti à la limite du hors-jeu, méritait un meilleur sort sans un coup de sifflet inapproprié. Contraint de reculer après l’expulsion d’Ayyoub Bouaddi, il a couvert énormément de terrain, démontrant – s’il le fallait – que son volume de jeu est de plus en plus conséquent.

Il y a bien eu une ou deux interventions difficiles, à l’image de son dégagement en deux temps après l’arrêt de Chevalier contre Khazri (9′), mais Leny Yoro (6) a encore fait très bonne impression contre Montpellier. Le tout dans un scénario de match assez différent de ce que son équipe a l’habitude de connaître. Alors que Montpellier mettait une grosse pression sur le but nordiste, l’international espoir a toujours dégagé beaucoup d’assurance en plus d’avoir réalisé plus interventions salutaires.

Les déceptions :

Si Ayyoub Bouaddi (3) n’est pas près d’oublier sa première titularisation en Ligue 1, ce sera malheureusement pour de mauvaises raisons. S’il a encore affiché beaucoup d’aisance balle au pied, le très jeune (16 ans) milieu de terrain du LOSC a aussi et surtout été bousculé par le milieu de terrain héraultais. Averti pour une première faute en apparence anodine, il finit par commettre l’irrémédiable en ceinturant Teji Savanier dans le temps additionnel du premier acte.

Confirmé dans une position d’ailier dans le couloir gauche, Gabriel Gudmundsson (4) a rendu une copie assez quelconque. Manquant cruellement d’explosivité, il a rapidement montré ses limites dans le domaine offensif. A contrario, son travail défensif fut précieux pour seconder Ismaily (5). Cependant, l’entrée en jeu d’Adam Ounas a mis en lumière tout ce qu’il manque au Suédois pour être une option crédible sur la durée à ce poste.

Moins impressionnant qu’en fin d’année dernière, Edon Zhegrova (5) a encore beaucoup tenté mais beaucoup trop peu été au bout de ses initiatives. Certes, il y a cette frappe dangereuse après un slalom à l’entrée de la surface de réparation (69′). Le Kosovar a également été impliqué sur la belle occasion d’Angel Gomes. Pour le reste, son jeu à risques a rarement été productif. Entré en cours de jeu, Théo Sainte-Luce a plutôt réussi à lui réduire les espaces et ainsi l’empêcher de prendre de la vitesse.