Mohamed Bayo (LOSC) : « Le meilleur endroit pour continuer à grandir »

Mohamed Bayo
Alex Martin / FEP / Icon Sport

Enfant de Clermont où il a passé presque l’entiéreté de sa carrière avant son départ pour Lille, Mohamed Bayo voit ce transfert comme une très grosse étape dans sa carrière et espère continuer à progresser au LOSC. Entretien.

Mohamed Bayo, sur quels aspects avez-vous changé depuis votre passage à Dunkerque ?

J’ai évolué sur beaucoup de points. Quand j’étais à Dunkerque, je n’étais pas forcément un attaquant, un finisseur, j’étais plus sur un côté. Mon poste a changé, j’ai pris plus de maturité dans la finition, l’aide aux partenaires, dans l’ambition de réussir. J’ai un plus gros appétit maintenant. Ces deux dernières saisons j’ai eu beaucoup de réussite et j’ai encore plus d’appétit parce que quand on a de la réussite, on a envie de marquer encore plus. J’ai cette ambition.

Pourquoi avoir choisi le LOSC plutôt que l’étranger ?

C’était le meilleur projet. On connait l’histoire de club, les joueurs qui y sont passés. C’est un club qui m’a toujours inspiré parce qu’ils ont toujours réalisé des belles saisons, ont été champions il y a deux saisons. Quand un club comme ça vous appelle, on ne peut pas dire non. C’est la réflexion que j’ai. Je vois comment les joueurs progressent ici, il y en a énormément qui sont passés par ici pour aller encore plus haut. Je me suis dit que c’était le meilleur endroit pour continuer à grandir et être un grand joueur.

Avez-vous discuté avec le coach de votre utilisation et d’un potentiel duo avec Jonathan David ?

Pour l’instant, je m’entraîne. On a parlé un peu, il m’a dit ce qu’il voulait et je travaille. Quand il fera appel à moi, je serai là mais pour l’instant on est dans la phase de travail. Dès que le championnat approchera, il me dira vraiment ce qu’il veut et comment il veut que j’évolue. Le coach veut m’utiliser en tant qu’avant-centre et il y aura soit une concurrence, soit une utilisation avec Jonathan David. On verra, c’est lui qui décide.

Est-ce possible de vous voir jouer tous les deux ?

Il a un style où on se complète. Le coach décidera. On est des compétiteurs, on travaillera et des choix seront faits. On verra bien.

Quelle est votre préférence sur le plan offensif ?

A Clermont j’ai beaucoup joué avec un 10 derrière moi mais je peux aussi évoluer à deux devant. Je suis un joueur altruiste et si l’autre est mieux placé, je lui ferai la passe. Les deux systèmes peuvent me convenir.

Partir définitivement de Clermont, est-ce un moment marquant pour vous ?

La plus grosse coupure, c’est ma mère parce que c’est quelqu’un d’important dans ma vie. Avec Clermont, l’histoire devait s’arrêter, j’en commence une autre aujourd’hui dans une région que j’apprécie beaucoup. C’est un nouveau départ et un nouveau chapitre pour moi. J’ai vingt-quatre ans, je suis un grand garçon !

Est-ce que connaître la région a eu un impact dans votre décision ?

C’est sûr, oui. Je connais la région, les gens sont accueillants et chaleureux, ils ont toujours cette envie de bien bosser. Quand un club comme ça vous appelle… Il y a trois ans, je venais voir les matches à Pierre-Mauroy, j’avais les yeux partout ! Maintenant, me dire que je vais porter ce maillot me procure une grande émotion. Quand le président m’a contacté, j’étais vraiment enchanté et très content de venir ici.

Comment gérez-vous la pression par rapport à votre transfert ?

Je ne me mets pas de pression. Je pense qu’il faut que je travaille. Si le club m’a fait confiance aujourd’hui, c’est qu’il pense que j’ai des qualités. Je ne remets pas ça en question. Je me mets au travail, je vais essayer d’aider l’équipe du mieux possible. Je ne me mets pas de pression. Il faut juste travailler et si les résultats sont là, ça ira.

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