Partenaires au LOSC par le passé, Mike Maignan et Lucas Chevalier le sont de nouveau en équipe de France aujourd’hui. Et alors qu’une concurrence entre les deux pourrait rapidement être à l’ordre du jour, le gardien de l’AC Milan préfère évoquer sa relation privilégiée avec son homologue du PSG.
Maignan-Chevalier, un binôme fraternel au service du collectif
S’il vit une période un peu moins faste avec le PSG, Lucas Chevalier n’en reste pas moins le futur de l’équipe de France. A 23 ans, le gardien de but formé au LOSC s’est déjà imposé comme la doublure de Mike Maignan, reléguant Brice Samba en tant que numéro 3 en l’espace de quelques mois seulement. Et alors que les deux hommes pourraient rapidement se retrouver en concurrence pour le poste de numéro 1 chez les Bleus, payant notamment un déficit de régularité ces dernières saisons, le Milanais assure ne pas être déstabilisé par tout ça.
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« J’entends ce qui se dit, mais ma meilleure réponse, c’est que je n’y prête pas attention. Qu’on dise que je suis un gardien souvent blessé, ça ne m’atteint pas. On est les joueurs qui prennent le plus de chocs sur le terrain. C’est le plus traumatisant. Tout ça ne me déstabilise pas, ça ne me fait rien, a clamé Mike Maignan en conférence de presse, dimanche. Je travaille au quotidien et je gère mon corps, c’est tout ce que je peux faire ».
Tout se fait naturellement avec Lucas, on échange beaucoup hors de la sélection.
Mike Maignan, gardien de l’équipe de France.
Surtout, Mike Maignan est persuadé que sa relation avec Lucas Chevalier, nouée pendant deux saisons dans le Nord de la France (2018-2020) sera un atout pour aborder cette nouvelle situation de la meilleure des manières. « Tout se fait naturellement avec Lucas, on échange beaucoup hors de la sélection. Lucas est un jeune gardien qui a beaucoup de potentiel, un gros bosseur, très humble. On a une relation grand frère-petit frère. Le plus important, c’est le collectif. On est en contact. »
Par le passé, Lucas Chevalier a souvent évoqué le rôle de mentor joué par Mike Maignan depuis le début de sa carrière. Reste à savoir si le « petit-frère » finira par « tuer » le grand-frère » pour se faire une place de choix en équipe de France.
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
