Comme souvent depuis le début de saison, Mickaël Despois a été un des grands artisans du succès de l’Amiens Portugais contre Ailly (3-1), dimanche dernier pour le compte de la 16ème journée de Régional 2. Une nouvelle victoire qui rend la perspective d’une montée de plus en plus concrète et qui met clairement en appétit l’ancien joueur de l’AC Amiens. Entretien.
Mickaël, l’Amiens Portugais file tout droit vers le Régional 1…
On peut dire ça comme ça. Il reste six matches, on met notre premier poursuivant à huit points (ndlr : Chevrières), il reste encore trois matches chez nous, si on ne fait pas les cons (sic.) on va monter. Maintenant, il peut se passer des choses étonnantes dans le football. En tout cas, ce serait une énorme déception de ne pas monter.
Vous faites tout pour depuis le début de saison…
Oui, et ce n’est pas toujours facile. Sur ce match, on a fait une grosse première mi-temps et on s’est un peu relâchés par la suite. L’essentiel est de s’être aussi rassuré offensivement en marquant trois buts sur ce match. On a un super groupe, un super président, on a vraiment tout pour monter en Régional 1. Ce sont les deux premiers qui montent et on va tout faire pour être champion, ce serait le top. Monter et finir deuxième, ce serait même une petite déception. On veut monter en finissant champion. Pour cela, il va falloir encore cravacher pendant six matches.
A condition d’éviter toute forme de relâchement…
Bien sûr. On sait aussi que si on monte, c’est le genre de choses qui peut nous faire défaut l’année prochaine. A 3-0, sans manquer de respect à notre adversaire, je pense qu’on peut aller chercher le quatrième ou le cinquième but. A 3-1, quand il reste 25 minutes et avec la menace des coups de pied arrêtés de (Ludovic) Demetz, on pouvait se faire peur.
Avec du recul, on peut clairement dire que vous avez fait le bon choix en venant ici…
Tout à fait. De toute manière, quand j’ai vu que c’était Benoît Sturbois, avec qui j’ai déjà travaillé un peu avec la réserve de l’AC Amiens, et au regard des joueurs qui étaient déjà ici, je savais où je mettais les pieds. Je savais que cette équipe avait de fortes chances de monter. Maintenant, il fallait encore mettre les ingrédients et répondre présent sur le terrain. Pour l’instant, tout marche.
Vous êtes le seul club du Grand Amiénois qui tourne cette saison…
C’est vrai. Maintenant, je n’ai aucune haine envers l’AC Amiens, c’est et ce sera toujours mon club de cœur. Je n’ai jamais à Camon, mais c’est un club voisin et ça fait toujours mal de voir des clubs comme ça se casser la gueule. Maintenant, je me donne à fond pour mon club actuel.
Propos recueillis par Romain PECHON