S’il pourrait débuter la rencontre sur le banc de touche, Mattheo Xantippe n’en demeure pas moins déterminé à aider l’Amiens SC à afficher un bien meilleur visage contre le Paris FC, mardi à l’occasion de la 6ème journée de Ligue 2, que le week-end dernier face au Havre. Entretien.
Mattheo, après le match nul au Havre, l’Amiens SC doit impérativement montrer autre chose…
C’est sûr, oui, devant notre public. Tout n’est pas à jeter non plus contre Le Havre, on a montré une solidité défensive même si on encaisse un but sur corner. Ils ont eu la maîtrise du ballon mais ne se sont pas procurés tant d’occasion même s’ils ont pas mal tiré au but. Il faut essayer de marquer des buts, enchaîner à domicile. C’est plus facile d’attaquer, de montrer une certaine envie, être conquérant et c’est ce que l’on attend.
Même si ça reste un quatrième match sans défaite, cela ne freine-t-il pas un peu votre élan ?
On joue au foot pour gagner mais on reste toujours sur une dynamique de ne pas perdre, on a fait nul et il faut essayer de continuer comme ça, prendre des points, un maximum possible. On n’est pas là pour s’enflammer, viser le haut de tableau ou dire des choses que l’on regrettera. Il faut rester humble, dans le travail, continuer à mettre de l’intensité.
Comment expliquez-vous cette performance alors que l’Amiens SC restait sur trois victoires consécutives ?
A vouloir trop en faire, on devient un peu crispé, sur la retenue alors qu’il faudrait juste prendre du plaisir, faire un match de football avec les coéquipiers, s’amuser tout en restant rigoureux. Je pense que parce qu’on a pas mal de nouveaux et un groupe assez jeune, on veut tous bien faire, faire le match parfait, mais ça n’existe pas. Il faut savoir accepter les erreurs et avancer, tout simplement.
On sent encore des doutes dans votre niveau de jeu…
Je ne dirais pas qu’on a des doutes mais il faut avoir plus de connexions entre nous, surtout sur l’animation offensive. Il faut plus de liens, créer des petites choses qui font que l’on va mettre le feu pendant le match. C’est ce qui nous manque un peu. On a montré contre Bastia qu’on était capable de le faire donc pourquoi pas le répéter dès demain (mardi).
Le PFC est un gros morceau contre lequel vous allez pouvoir vous jauger…
Il y a pas mal d’équipe de ce genre en Ligue 2. Peut-être que le PFC n’a pas fait le début de championnat espéré mais on sait qu’ils vont venir ici pour prendre des points et c’est à nous de leur montrer les crocs. C’est une équipe qui ne perd pas beaucoup de matches, ne prend pas beaucoup de buts. Ils sont sur une victoire, trois nuls et une défaite, c’est une équipe importante mais on a aussi nos forces et il faudra s’appuyer dessus pour gagner ce match.
C’est le deuxième match d’une semaine importante pour rester calé dans le haut de tableau…
On est content d’être dans le top 5, et tant qu’on pourra y être, il faudra y être. L’an passé, je n’ai pas connu ce début de championnat et c’est sûr qu’aller à l’entraînement tous les matins cette saison, c’est un pur bonheur. L’avantage que l’on a, c’est de jouer deux fois à la maison. L’an passé, on s’est montré puissant et conquérant à domicile et il faut continuer sur cette dynamique.
Propos recueillis par Romain PECHON avec Adrien ROCHER
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