D’abord malmené puis de plus en plus dangereux au fil des minutes, l’Amiens SC a su ramener un nul de Valenciennes (1-1), synonyme de fin de série négative. De quoi satisfaire Mattheo Xantippe, qui entend s’appuyer sur cette rencontre pour la suite. Entretien.
Mattheo, avez-vous des regrets après ce match nul de l’Amiens SC ?
Un peu même si je pense qu’on a fait un match très solide et très correct. Je pense que c’est de bon augure pour la suite. Je pense qu’on s’est montré plus dangereux qu’eux donc c’est dommage. Mais on repart d’ici avec un point donc c’est mieux que rien.
Le paradoxe est que votre but arrive après une erreur adverse…
C’est vrai qu’on s’est créé beaucoup d’occasions mais on ne marque même pas sur l’un des nôtres. Mais ça fait partie du football.
Ce point c’est un soulagement quand même par rapport à votre série négative ?
Oui bien sûr car on restait sur quatre défaites. Mais on voulait partir d’ici avec les trois points mais on va préparer au mieux Laval. C’est sur que ça fait du bien de stopper la série négative mais on aurait espéré mieux.
Il manque encore un peu de justesse offensive à l’Amiens SC…
Oui dans les 30 derniers mètres il nous manque un peu de précision. Et même dans notre surface aussi, on prend un but un peu bizarre.
Comment avez-vous vécu ce match le lendemain de Noël ?
On n’a pas vraiment fêté Noël. On a fait attention à ce qu’on a mangé donc on était prêt pour le match d’aujourd’hui (lundi). Par rapport à la programmation, je comprends que les gens ne soient pas contents. Je pense que les gens viennent au stade pour se ressourcer et prendre du bon temps. Et un match un lundi à 21 heures, le 26 décembre, ce n’est pas l’idéal pour les supporters.
Le fait d’être monté en régime lors de ce match, n’est-ce pas ça le plus rassurant pour la suite ?
Oui car au début on a été en difficulté et au fur et à mesure de la première mi-temps on est monté en régime. Et physiquement ça a été compliqué pour tout le monde mais là, on va bien récupérer et on va aller chercher un bon résultat à Laval.
Propos recueillis par Romain PECHON avec Clément ROSSI