Outre le fait d’avoir démenti les rumeurs autour d’un abandon de poste face à l’AJ Auxerre, Mathieu Debuchy est également revenu sur le point glané par le VAFC au Havre (0-0), samedi soir. Et pour l’expérimenté latéral droit, il était crucial de stopper la série de défaites. Entretien.
Mathieu, vous repartez avec un point du Havre, êtes-vous satisfait ?
Oui c’est un bon point de pris, on a stoppé l’hémorragie. On voulait, et on se devait de faire un résultat ici vu les derniers matches. On est satisfaits de prendre ce point au Havre, face à une équipe qui était sur dix matches sans défaite avant la semaine dernière. On savait que ça allait être une équipe costaude. On a réussi à enrayer cette spirale négative.
Avec les événements de la semaine, comment avez-vous préparé ce match ?
Ce n’est jamais évident. On a su ça jeudi. Pour une préparation ce n’est pas évident. On a montré, on a prouvé ce soir qu’on avait cette force de caractère pour inverser la tendance et rester concentrés. On s’est remis sur le droit chemin, maintenant il faut continuer à travailler parce qu’il y a encore beaucoup de boulot. On repart sur des bases plus sereines.
Sur un plan personnel, vous vous sentez plus à l’aise dans une défense à quatre plutôt qu’en piston droit ?
Disons que j’ai plus l’habitude de jouer dans une défense à quatre. Sur l’ensemble de ma carrière, j’ai joué latéral droit. Il faut s’adapter. Par moments, on doit jouer à trois, donc à moi de m’adapter. Mais c’est sûr que c’est mieux, avec ma carrière, de jouer à quatre. J’ai plus de repères.
Comment vous sentez-vous physiquement ?
C’est jamais évident, parce qu’on subit pas mal. Je trouve qu’on ne garde pas assez le ballon. On n’arrive pas forcément à créer des décalages, on subit pas mal derrière. Au début de match on était bien en place, et après ça s’est un peu éparpillé. C’est vrai qu’après, il faut répéter les efforts, ce n’est jamais évident. J’essaye d’être costaud personnellement. Je n’ai pas eu de préparation physique, il y a certains passages où j’ai un peu plus de difficultés. Je suis là, je n’abandonne pas, et j’essaye de faire le maximum pour l’équipe.
Quelle est votre première impression sur Christophe Delmotte ?
Je vais apprendre à la découvrir. Je le connais par rapport à sa carrière de joueur. Il a fait une très belle carrière. En tant que coach je ne le connais pas. Là ça a été rapide, mais déjà il a redonné de la vie à ce groupe, on repart sur d’autres bases, et on va apprendre à se découvrir. On a besoin de stabilité, pour travailler sereinement.
Propos recueillis par Arthur LASSERON