Remplaçant de Jonathan Gradit dans l’axe droit de la défense du RC Lens, Massadio Haïdara a été l’auteur d’un bon match face à Troyes et espère continuer sur cette lancée pour continuer à avoir du temps de jeu en 2022-2023.
Comment vous êtes-vous adapté au poste d’axial droit ?
Je suis latéral gauche de formation mais j’ai été amené à jouer piston et central gauche. Le week-end dernier, j’ai joué central droit et c’est un poste inhabituel pour moi. C’est la même chose qu’à gauche mais les repères sont différents, les anticipations sont différentes et on ne reçoit pas le ballon sur son meilleur pied. J’ai essayé de travailler ça cette semaine pour prendre plus de repères parce que je n’ai pas eu le temps en cours de match. Si je suis amené à jouer à ce poste à l’avenir, je vais faire de mon mieux.
En quoi est-ce plus préjudiciable d’être axe droit plutôt qu’axe gauche ?
Je pense que c’est plus dans les sorties de balle parce que ce sont des orientations différentes. Quand je suis sur mon pied fort, c’est plus facile de le faire. Il faut trouver le juste milieu pour bien s’orienter, avoir le temps d’avance et jouer juste.
Cette utilisation peut-elle être durable ?
Tout va dépendre de mes performances. Si le coach estime que celle que j’ai faite vendredi lui a donné raison, je pense que je continuerai à ce poste en attendant le retour de Jonathan. Je ne sais pas ce qui va être décidé mais je me tiens prêt et si je dois démarrer, je ferai du mieux possible pour évoluer à ce poste-là.
Avez-vous besoin de repères avec vos coéquipiers à ce nouveau poste ?
Forcément aussi, parce que je n’ai pas les mêmes joueurs autour de moi mais on nous demande les mêmes choses. Il faut plus de repères de communication.
Ce poste est-il un bon compromis pour avoir du temps de jeu ?
C’est une chance en plus de pouvoir jouer, déjà que j’étais en balance sur deux postes. Là, un troisième s’ouvre à moi et j’ai plus de possibilités de jouer, sachant que je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu cette saison. Même si ce n’est pas un poste auquel j’ai l’habitude de jouer, s’il y a une opportunité à prendre, je me tiens prêt à la prendre parce que le plus important est d’être sur le terrain.
Est-ce difficile de ne pas avoir de poste fixe ?
Ce n’est pas difficile à vivre mais c’est vrai qu’on aimerait parfois être installé à un seul poste. Il faut se dire aussi que quand on est à un seul poste et qu’il y a de la concurrence, on n’est pas forcément sûr de jouer. Quand on est polyvalent, on a plus d’opportunités de jouer avec les aléas. Le plus important pour moi est d’être sur le terrain. Je ne vais pas jouer comme Jonathan Gradit parce que je n’ai pas ses qualités mais je vais faire de mon mieux, comme toujours.