Restant sur quatre défaites de suite, le VAFC s’est sortie un peu la tête de l’eau avec son match nul et vierge contre Ajaccio (0-0). Lucas Chevalier était soulagé après la rencontre de l’état d’esprit de ses partenaires.
Lucas, quel sentiment ressort après ce match nul et vierge ?
On a remis un peu de confiance dans l’équipe. Les supporters réclamaient de l’envie, de mouiller le maillot et je pense que c’est ce qu’on a fait ce soir. Il y avait, en plus, du monde. On a vraiment senti un soutien. On va dire que tout le monde a mis sa rancœur de côté. Je pense que c’est un nul qui va compter pour la suite. Ce n’est pas une mauvaise performance face au deuxième. On aurait pu gagner, mais ça reflète notre difficulté à marquer des buts depuis quelques matches. Il va falloir marquer avant la fin de saison quand même. Il va falloir aller gagner un match pour être un peu plus confortable. Je suis content de l’équipe.
On a vu un meilleur état d’esprit dans les intentions, ce soir…
C’était ça dès le début du match. C’est bien de dire quand ce n’est pas bien, mais ce soir, je n’ai rien à redire aux joueurs. Après, si je peux trouver un bémol, c’est qu’on ne marque pas. Après, franchement, on prend. J’espère que l’heure des attaquants va sonner le week-end prochain.
Surtout que vous allez enchaîner Paris, puis Sochaux…
Il faudra soit aller marquer, soit réussir à conserver un nul. On ne sait pas. Nos concurrents directs vont jouer des gros, comme Rodez qui reçoit Toulouse. On sait que, même avec un nul à Paris et si Toulouse arrive à faire le job là-bas, on sera à quatre points. Ça veut dire qu’on pourrait griller encore un joker sur les deux derniers matches, si eux gagnent. Je pense qu’il faut déjà partir dans l’optique de bien défendre, mais pourquoi pas plus.
Ce match peut être une belle opération au vu justement des résultats de vos concurrents…
Oui, on était à deux points, maintenant, on est à trois. Après, Rodez a un gros calendrier comme nous. Il vaut mieux être dans notre situation que dans celle de Rodez. Quevilly va revenir à notre hauteur, mais le plus important est qu’il y ait quelqu’un derrière nous. À nous de faire le job pour se mettre à l’abri rapidement.
On imagine qu’il y avait un peu de satisfaction dans le vestiaire après le match…
Il y avait du positif à la fin du match, mais il y avait aussi un soulagement de la part du staff que les joueurs aient répondu aujourd’hui, avec un meilleur état d’esprit. C’était positif, mais c’était dans une joie mesurée, dans le sen où on n’a rien fait. On n’a pas gagné. Il faut parfois aussi savoir doser sa joie. C’était un soulagement de la part de toute l’équipe. Ça nous donne de la confiance pour la suite.
Propos recueillis par Emilien PAU