Auteur d’un début de saison calamiteux, le LOSC a flirté avec le chaud et le froid avant de totalement lancer son exercice 2021/2022 début novembre. Bilan détaillé de la première partie de saison des hommes de Jocelyn Gourvennec.
Un début de saison désastreux
Sans un réel chamboulement de son effectif, les hommes de Jocelyn Gourvennec éprouvaient un début de saison délicat. Bien que celle-ci n’aurait pas pu mieux démarrer pour le LOSC avec le premier Trophée des Champions de son histoire, le retour sur terre était brutal pour le club nordiste. Accroché sur la pelouse de Metz, le champion de France en titre subissait une débâcle indigne de son rang face à l’OGC Nice de Christophe Galtier. Les hommes de Jocelyn Gourvennec étaient entièrement dépassés par la vitesse et la fougue niçoise et s’inclinaient quatre buts à zéro à Pierre Mauroy.
Le LOSC parvenait à remporter, en revanche, son premier match contre Montpellier deux journées plus tard, avant de rechuter une nouvelle fois à Lorient. Pour leur retour en Ligue des Champions, les Dogues ne pouvaient faire mieux qu’un nul et vierge face à Wolfsburg, mais s’affranchissaient de tout réalisme devant le but comme depuis le début de saison. Toujours sur une dynamique négative, les hommes de Jocelyn Gourvennnec s’inclinaient dans le derby face à Lens.
Un nouvel espoir
Auteur d’un début de saison indigne du champion de France en titre, le LOSC pensait voir le bout du tunnel après avoir perdu le derby du Nord. Quatre jours plus tard, les Dogues retrouvaient enfin le chemin de la victoire face à Reims. Malgré un second acte de moins bonne facture, les hommes de Jocelyn Gourvennec délivraient leur meilleur première mi-temps jusqu’alors, en se mettant à l’abri avec deux buts d’écart. Le week-end suivant, le club nordiste enchaînait une deuxième victoire de suite, un résultat impensable au vu de son début de saison.
Comme face au Rémois, le LOSC entrait réellement dans son match ave un doublé de Jonathan David, avant de prendre un but sans conséquence dans les derniers instants. Sur une nouvelle dynamique, les Nordistes chutaient tout de même sur la pelouse de Salzbourg en Ligue des Champions, avant de livrer son match référence. Face à l’Olympique de Marseille, les Dogues ne laissaient absolument rien aux Phocéens pour s’imposer deux buts à zéro.
Une rechute brutale
Dans une spirale positive, le LOSC ne s’attendait pas à tomber aussi bas lors de la journée suivante. Sur la pelouse du promu Clermont, les Nordistes étaient tout simplement aux abonnés absents, errant dans le vide sidéral. S’inclinant un but à zéro à Gabriel Montpied, le champion de France en titre poursuivait, tquatre jours plus tard, son parcours compliqué en Ligue des Champions en concédant un match nul et vierge face à Séville. Frustré, le club nordiste persévérait de l’être.
Malgré son match correct face à Brest, une errance défensive, puis un coup franc détourné gâchaient le travail fourni (1-1). La semaine suivante, tout le monde s’attendait à une victoire de prestige sur la pelouse du Parc des Princes. Bien qu’il ouvraient le score par l’intermédiaire de Jonathan David, les hommes de Jocelyn Gourvennec laissaient filer la victoire dans le dernier quart d’heure avec des buts de Marquinhos et Di Maria.
Le match déclic à Séville
Il fallait un déclic à ce LOSC pour reconquérir la confiance qu’il avait la saison passée. Un soir de quatrième journée de Ligue des Champions à Séville, le club nordiste sortait un match plein pour conquérir son premier succès dans cette compétition depuis des lustres. Après cette victoire de prestige, les hommes de Jocelyn Gourvennec restaient invaincus jusqu’à la trêve, soit pendant onze matches. Se qualifiant en huitièmes de finale de la Ligue des Champions en terminant premier de son groupe pour la première fois de son histoire, le champion de France en titre entamait, de plus, sa remontée au classement en Ligue 1 à partir du mois de décembre.
Victorieux de Rennes, puis de Troyes, le LOSC retrouvait son efficacité de la saison passée face à Bordeaux. Malmenés, les Dogues réussissaient à s’imposer dans les dernières secondes pour reconquérir la huitième place du classement, à trois points des places européennes. Finissant 2021 en boulet de canon, les hommes de Jocelyn Gourvennec devront continuer sur cette dynamique en 2022 pour prétendre à ses objectifs de début de saison.
Emilien PAU