Au sortir d’un mois d’octobre aussi relevé qu’historique, le LOSC est au devant d’un calendrier tout aussi compliqué en novembre, aussi bien en championnat qu’en Ligue des champions. Présentation.
Lyon, poursuivre la dynamique
S’il a affronté le Real Madrid, Monaco, l’Atlético ou encore Lens, le LOSC n’en a pas pour autant fini avec les gros morceaux. Il entamera son mois de novembre avec un autre rendez-vous copieux, face à Lyon. Les Gones, auteurs d’un départ délicat, se sont pleinement remis en ordre de marche depuis la fin du mercato estival, notamment portés par un Rayan Cherki poussé vers le départ cet été et flamboyant depuis sa réintégration. Encore inconstant et parfois en manque d’efficacité, l’OL de Pierre Sage n’en reste pas moins de plus en plus sûr de ses forces et redoutable, comme peuvent en témoigner les Rangers (4-1) ou Le Havre (4-0).
Juventus, la passe de trois ?
Après le Real et l’Atlético, le LOSC enchaîne avec un troisième grand d’Europe : la Juventus. Et en étant capables de faire tomber les deux clubs madrilènes, les Dogues se sont accordé le droit de légitimement ambitionner un résultat face à la Vieille Dame, rajeunie par l’arrivée d’un Thiago Motta rafraîchissant mais qui n’a pas encore trouvé la recette de la constance. Capable de faire tomber Leipzig à 10 contre 11 en Allemagne (2-3) ou d’être surclassé par Stuttgart à domicile (0-1), la Juve se déplacera à Lille avec d’autres rencontres en tête : elle se déplacera chez la surprise de l’Udinese (3e de Serie A et concurrent direct) avant, puis recevra le voisin du Torino pour le derby après.
Nice, au mauvais souvenir de mai
Depuis son intronisation en tant qu’entraîneur principal du LOSC, Bruno Genesio a maintes fois fait référence à cette fameuse date du 19 mai dernier, alors qu’il n’était même pas à Lille. Symbole du traumatisme créé par ce match nul concédé dans les derniers instants face à Nice (2-2) et synonyme de barrage pour la Ligue des champions, au lieu d’une qualification directe. Sans doute les Dogues s’en souviendront-ils au moment d’affronter des Azuréens qui ont bien changé. Exit Francesco Farioli, place à Franck Haise et son style de jeu bien différent, bien plus direct et bien plus intense. Ce qui ne sourit pas forcément, du moins comptablement, à des Aiglons actuellement huitièmes et incapables de se montrer performant sur la durée, malgré un derby remporté ce week-end, eux aussi, contre Monaco (2-1).
Rennes, rendez-vous chez un patient mal en point
Presque un an jour pour jour après sa fin d’aventure à Rennes, Bruno Genesio retrouvera les Rouge et Noir en ce mois de novembre. Un club dont la dynamique n’a pas franchement changé depuis son départ et le retour de Julien Stéphan au Roazhon Park. L’entraîneur rennais, sur un fil depuis plusieurs semaines, n’est pas assuré d’être encore le technicien du SRFC dans trois semaines. Si la victoire face au Havre (1-0) lui a offert du répit, sa situation reste en suspens et le fond de jeu de son équipe critiquée. Depuis le début de saison, l’ancien entraîneur de Strasbourg a multiplié les systèmes et les choix d’hommes sans trouver la recette.
Bologne, retour à la C1 sans affronter une pointure
En Ligue des champions, c’est un mois à la sauce Thiago Motta qui attend le LOSC. Trois semaines après avoir affronté sa Juventus, les Dogues retrouveront Bologne, qualifié en C1 grâce à… Thiago Motta, qui a quitté le banc des Rossoblu pour celui de la Vieille Dame cet été. Depuis, le club d’Émilie-Romagne ne brille plus autant sous les ordres de Vincenzo Italiano. Dixième en Serie A, le club bolonais n’a toujours pas décroché la moindre victoire ni inscrit le moindre but en Ligue des champions. Un bilan inquiétant qui pourrait changer à l’occasion de la réception de Monaco, mardi prochain, avant celle du LOSC à la fin du mois.
Le calendrier du LOSC :
1er novembre : Lyon (D)
5 novembre : Juventus (D)
10 novembre : Nice (E)
24 novembre : Rennes (D)
27 novembre : Bologne (E)
Crédits photo : PhilipPressinphoto/Icon Sport