Alors qu’il a disputé 24 des 25 rencontres possibles depuis le début de saison, LOSC et sélection suédoise confondus, le polyvalent Gabriel Gudmundsson pourrait bientôt souffler davantage avec le retour d’Ismaily et une concurrence accrue au poste de latéral gauche.
Gabriel Gudmundsson, éloge du professionnalisme et de la polyvalence
Le 5 septembre dernier, alors qu’un calendrier dantesque avait ouvert la saison du LOSC et allait suivre, sans doute Gabriel Gudmundsson ne se disait-il pas que ce déplacement en Azerbaïdjan avec la sélection suédoise serait le seul match qu’il manquerait jusqu’à l’hiver. Depuis, le latéral gauche a disputé l’intégralité des rencontres avec son pays, et en a presque fait de même avec le LOSC (19 matches sur 19 disputés, 15 titularisations).
« Je trouve que Gabi progresse énormément, note Bruno Genesio, son entraîneur depuis cet été. Il a une régularité dans les performances. C’est un joueur qui s’investit tous les jours à l’entraînement pour progresser. Que ce soit en sélection ou avec nous, il enchaîne les matches de manière naturelle. C’est un joueur en pleine progression, en confiance, exemplaire car tourné vers l’équipe. » D’autant qu’à ce coffre et de ce professionnalisme lui permettant d’encaisser l’enchaînement infernal, le Suédois y ajoute une polyvalence assez unique.
Qui au poste de latéral gauche ?
Latéral gauche de formation, l’ancien de Groningen peut aussi bien évoluer dans un rôle d’ailier, comme souvent sous Paulo Fonseca, que de défenseur central, son poste en sélection. « Je sais qu’il a joué à plusieurs postes, j’essaie de le fixer en tant que latéral gauche, le poste où il se sent le plus à l’aise comme il me l’a dit, décrypte Bruno Genesio. C’est toujours intéressant d’avoir des joueurs capables d’évoluer à plusieurs postes. C’est un joueur intelligent, sans cesse en réflexion dans le jeu. Lorsque vous avez cette qualité, vous êtes capable de vous adapter à différents postes. La saison dernière, il est passé de latéral gauche à ailier droit d’un match à l’autre. Cela montre sa capacité d’adaptation. Pour s’adapter comme il le fait, il faut être intelligent dans l’analyse du jeu. »
Que son corps se rassure, il devrait avoir l’occasion de souffler lors des prochaines semaines. Grâce au retour d’Ismaily, et une concurrence renforcée avec un Mitchel Bakker qui monte en puissance. « C’est assez rare d’avoir trois très bons joueurs à un poste en particulier, même si on sait que Gabi peut jouer dans l’axe et que Mitch peut jouer dans une position un peu plus haute », se réjouit l’entraîneur du LOSC, qui doit entamer un nouveau cycle XXL avec sept rencontres en moins d’un mois et connaît le « besoin de forces vives pour terminer ce dernier cycle avant la trêve hivernale ». Un programme chargé pour lequel Gabriel Gudmundsson semble armé, comme toujours.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport