Si Jonathan David assure ne pas encore avoir pris de décision ferme au sujet de son avenir, de nombreux observateurs peinent à croire en l’hypothèse d’une prolongation avec le LOSC. Pour Kevin Diaz et Damien Perquis, sa dernière prise de parole est davantage s’apparente avant tout à une stratégie de communication.
Kevin Diaz pas tendre avec Jonathan David
Peu enclin à croire en l’explosion de Jonathan David au plus haut niveau, Kevin Diaz lui conseille tout de même de franchir une nouvelle étape dans sa carrière en quittant le LOSC en fin de saison.
« Cela fait deux ans que tout le monde pense qu’un club anglais va peut-être débourser la somme qu’il faut pour le récupérer et personne n’est venu. Je pense qu’il n’est pas bête. Il commence à se dire que s’il doit rester à Lille, au vu des émoluments que peut avoir un joueur de Ligue 1 dans ce genre de club, il vaut mieux garder une carte dans sa manche. Pour lui, je pense que le mieux est d’aller voir ailleurs. Cela fait déjà quelques temps qu’il en a envie. Je compris aussi les clubs. J’aime bien Jonathan David mais je ne suis pas sûr que j’aurais déboursé une si grosse somme, on parlait de 40 à 50 millions d’euros, pour Jonathan David. Il met beaucoup de penaltys. S’il n’est pas en Premier League, ce n’est pas pour rien. »
Damien Perquis doute de sa sincérité
Pour Damien Perquis, Jonathan David se rend peut-être compte que les prétendants à sa venue ne se bousculent. De quoi expliquer son souhait de ne pas fermer la porte à la suite de son aventure au LOSC, tout en pensant que le Canadien a bien d’autres aspirations.
« Pour moi, il faut voir l’issue de la saison, où Lille va être. Ce qui lui sera permis de jouer avec le LOSC. Dans sa marge de progression, il faut aussi voir ce qu’il estime être bon pour lui. Si un club avait déjà voulu mettre 40 ou 50 millions, avec les transferts qui se font aujourd’hui, le club aurait déjà tapé à la porte depuis un moment. Son discours est aussi un peu de façade. Il veut braquer personne et garder tout le monde un peu à ses côtés pour, pouvoir avoir le choix et s’il doit partir avec les honneurs et en odeur de sainteté. »
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