Après un mercato tardif mais solide et un premier match assez hasardeux, le LOSC a conclu le mois d’août en envoyant un sérieux message à la concurrence. Avec deux victoires et un match nul lors des trois premières journées, les Dogues ont posé les jalons d’une saison peut-être plus ambitieuse qu’il n’y paraissait il y a quelques semaines.
Un mercato prometteur et déjà impactant
Comment sortir renforcé d’un été synonyme de départs pour Lucas Chevalier, Bafodé Diakité, Jonathan David, Edon Zhegrova et autres ? Si l’effectif lillois a peut-être perdu en qualité individuelle à certains postes-clés, il n’en paraît pour autant excessivement affaibli. Car Olivier Létang, Jérémy Colson et le board lillois ont encore eu de la suite dans les idées. Contrairement à la saison passée – notamment en charnière -, tous les postes ont été doublés avec un mercato mêlant création de valeur (Igamane, Correia, Broholm, Ngoy, Özer) et expérience (Giroud, Mbemba, Perraud, Verdonk, Bodart). Et qui a même déjà offert des premières sorties concluantes (Giroud, Correia, Ngoy, Perraud…), comme pour rassurer des supporters inquiets de la tournure des évènements au milieu de l’été.
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Brest, l’accroc portes ouvertes
Une pelletée d’absents (Sahraoui, Zhegrova, Santos, Meunier, Mandi, Mbappé…), un mercato pas encore terminé, un gardien de but arrivé la veille (Berko Özer) et des solutions très limitées sur le banc : c’est peu dire que ce déplacement à Brest, habitué à faire mieux qu’embêter les grosses cylindrées du championnat, s’avérait piégeux sur le papier. Et cela n’a pas manqué. Car si les Dogues ont inscrit trois buts et que certaines recrues ont pu se mettre en évidence, ils en ont encaissé autant et auraient même pu repartir bredouilles du Finistère. Avec sept nouveaux joueurs (recrutement ou retour de prêt) dans le onze, difficile d’éviter un manque d’automatismes.
Monaco, la réponse en haute altitude
Renforcé par les retours de Meunier, Mandi ou Zhegrova, le LOSC trouvait dès la deuxième journée un défi à sa mesure : l’AS Monaco, prétendant affirmé au podium. Habituée à faire déjouer les gros, en Ligue 1 ou en Ligue des champions, la troupe de Bruno Genesio confirmait cette force dans les grands rendez-vous. Plus constante que son adversaire, mieux équilibrée et plus dangereuse offensivement, la formation nordiste trouvait la faille dans les derniers instants avec Olivier Giroud (1-0, 90+1′), encore buteur. Et s’adjugeait déjà son premier gros coup de la saison.
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Lorient, le message fort
Le calme plat avant la tempête. Anesthésié par le solide bloc bas lorientais en première période, incapable de trouver une solution avec un Matias Fernandez-Pardo en difficulté en pointe, le LOSC allait rapidement trouver son homme providentiel après la pause : Hamza Igamane, fraîchement arrivé et déjà lancé. L’avant-centre marocain, plus à l’aise que “MFP” entre les lignes, désorganisait totalement la défense lorientaise, qui allait sombrer. Le LOSC l’emportait 7 buts 1, score le plus déséquilibré depuis le début de saison, en l’espace de 45 minutes. Et prenait provisoirement la tête du championnat avant le reste de la journée. Comme pour signifier que même sans une grande partie de sa colonne vertébrale, le club lillois s’était déjà réinventé en quelques semaines.
Le bilan du mois :
Stade Brestois – LOSC : 3-3 (Giroud, Haraldsson, Mukau)
LOSC – AS Monaco : 1-0 (Giroud)
FC Lorient – LOSC : 1-7 (Perraud, Fernandez-Pardo *2, Igamane *2, Haraldsson, Sahraoui)
Enzo PAILOT
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
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