En l’absence de Benjamin André, dont le retour est espéré pour dimanche, Nabil Bentaleb devrait être titulaire contre Brann, jeudi (18h45), pour le lancement de la campagne européenne du LOSC. Et cinq jours après la déroute lilloise dans le derby, le milieu de terrain entend bien laver l’affront.
Comment avez-vous digéré la déception suscitée par la défaite dans le derby ?
C’était un match assez compliqué pour nous. C’est toujours difficile de digérer une défaite de cette manière. On est professionnels, c’est notre métier. Il y a des hauts et des bas. On n’a pas mis les bons ingrédients. La beauté de notre sport est qu’on a un autre match important trois jours plus tard. Cela nous donne la possibilité de potentiellement tourner la page et passer à autre chose, face à une belle équipe à affronter.
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Quelle est votre réaction au communiqué des DVE ?
On les comprend totalement. On sait à quel point c’était important pour nos supporters et aussi nous, les joueurs. On sait se remettre en question. On sait aussi qu’on a failli sur ce match. Maintenant, on doit se racheter, parce qu’on est capable de beaucoup mieux que ça. Ce sera une belle opportunité pour montrer un autre visage.
Les matches vont s’enchaîner d’ici la prochaine trêve internationale. Le ressentez-vous ?
Toute l’année, on bataille pour accéder à ce genre de semaine, pour accrocher une Coupe d’Europe. On a la chance de pouvoir commencer ce genre de compétition. Je pense que notre effectif est assez élargi pour être compétitif sur tous les tableaux. C’est un bonheur de pouvoir participer à ce genre de compétitions.
On a eu des discussions avec le coach, le président, même entre nous. On sait qu’on est capables de mieux.
Nabil Bentaleb, milieu de terrain du LOSC.
Avez-vous ressenti la nécessité d’échanger au sein du groupe après le derby ?
Bien sûr. On aurait préféré ne jamais avoir cette conversation, que tout se soit bien passé. Ça n’a pas été le cas. On a eu des discussions avec le coach, le président, même entre nous. On sait qu’on est capables de mieux. Quand on ne met pas les bons ingrédients, on prend un retour de flamme. Cela doit nous servir de leçon. On va rebondir. Dans ce genre de moment, il faut montrer une force de caractère. Si on n’était pas au courant, on sait qu’il ne faut prendre personne à la légère.
Le LOSC est dans les quatre favoris de la compétition selon l’institut Opta. Partagez-vous cette opinion ?
Franchement, on peut tourner les statistiques dans tous les sens. C’est positif. Cela montre qu’on est une belle équipe. Dans ce genre de compétition, il n’y a pas forcément de favori, il n’y a aucun match facile. On sait qu’il va falloir prendre match après match pour aller loin dans cette compétition.
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Quel est l’objectif atteignable pour le LOSC dans cette compétition ?
Je garde la réponse en moi. Dans l’équipe, on se fixe des objectifs, mais il faut vraiment prendre match par match pour y parvenir.
L’an dernier, vous n’aviez pas pu participer à la Coupe d’Europe. Cela rajoute-t-il une motivation supplémentaire cette année ?
Je suis juste content d’être là, de pouvoir participer à ce genre de compétition. Quand on arrête, on se rend compte que c’était fun de pouvoir disputer ce genre de compétition. Il ne faut pas non plus oublier qu’on espère être compétitif dans celle-ci.
Sur le papier, vous partez logiquement favori contre Brann. Quel est le piège de ce genre de match ?
Le piège est dans votre question ! Il ne faut surtout pas les prendre à la légère. On connaît la beauté de la Coupe de France ou de la Coupe d’Europe avec les petits qui peuvent renverser les gros. Si on ne met pas les bons ingrédients, on peut se faire surprendre par n’importe qui. On a aussi prouvé l’an dernier qu’on pouvait le faire. On est favori, c’est clair, mais à condition de mettre les bons ingrédients.
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
