Gêné par des pépins récurrents depuis son arrivée et déjà relégué – au moins – au troisième rang dans la hiérarchie des défenseurs centraux, Samuel Umtiti ne vit pas un début d’aventure idyllique avec le LOSC. Un statut de second couteau confirmé à demi-mot par son entraîneur, bien qu’il suscite l’admiration de ses coéquipiers. Focus.
Une gestion plus que délicate pour Samuel Umtiti
Six petits matches et à peine plus de 200 minutes de jeu : le bilan du début de saison de Samuel Umtiti au LOSC est pour le moins famélique. Arrivé avec l’étiquette du remplaçant de José Fonte, aussi bien sur le terrain mais aussi – dans une moindre mesure – dans le vestiaire de par son CV, le champion du monde 2018 ne coche pour le moment qu’une seule des deux cases. « C’est un honneur de jouer à côté d’un joueur comme Sam qui a énormément d’expérience et qui l’a démontré avec sa sélection nationale, assure un Gabriel Gudmunsson admiratif. C’est toujours un bonheur de jouer avec des grands joueurs comme Sam. C’est vraiment un partenaire super sympa qui est avec nous, qui nous donne des conseils et nous fait profiter de son expérience. En tant que jeune joueur, on apprend des grands joueurs comme lui. »
Pourtant, Paulo Fonseca ne lui accorde déjà plus sa confiance après seulement trois titularisations (Rennes, Ljubljana, Reims). « J’ai beaucoup de respect pour le passé de Sam. Mais comme entraîneur, le plus important, c’est le présent, lâchait le technicien portugais, sans états d’âme. Quand Sam s’est blessé, Leny (Yoro) et Alex (Alexsandro) ont très bien joué. Il n’y a pas de raison de changer. Mais ce ne sont pas forcément des titulaires, j’ai confiance en tous les défenseurs centraux. Est-ce que Sam comprend cette décision ? Oui ! À un moment, nous n’avons pas besoin de parler pour que les joueurs comprennent. Il revient de blessure, les autres ont bien joué, c’est normal. »
Paulo Fonseca assure avoir trouvé « de la stabilité défensive » avec sa charnière Yoro-Alexsandro. Et si pour se relancer, Samuel Umtiti pourrait profiter de l’absence du premier ce jeudi, contre Bratislava, il aura fort à faire pour désorganiser une association qui ressemble à l’une des plus fortes certitudes du LOSC en ce début de saison.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport