LOSC : « Pour la progression, pour le prestige, c'est le meilleur club », clame Adil Rami

Encore marqué au fer rouge par son passage au LOSC (2006-2011) qui représente, peut-être, la meilleure période de sa carrière, Adil Rami revient sur son après-carrière, sur la gestion du LOSC dont il fait l’éloge et sur les supporters lillois, à qui il a laissé un très joli message.

Et maintenant ?

« Je ne sais pas si le football me manque, mais en tout cas, je ne regrette rien. Je me dis que j’ai quand même eu 17 ans de carrière. Je suis fier de ce que j’ai pu faire et heureux d’avoir rendu fiers mes proches, ma famille et les gens qui m’aiment. Avoir duré aussi longtemps dans ce sport, ça me donne une légitimité et me permet de passer à autre chose et d’avancer. Mais l’adrénaline me manque. C’est pour ça qu’aujourd’hui, je boxe énormément, parce que je veux avoir une certaine peur. Ce n’est pas de la mauvaise peur, je veux du défi et du combat. »

Je crois que le LOSC est l’institution et le club le plus régulier et le plus stable de France. Il est tellement beau ce club, il est carré.

Le LOSC, un modèle de gestion ?

« Je suis beaucoup le football français et beaucoup le LOSC, et je crois que c’est l’institution et le club le plus régulier et le plus stable. Il est tellement beau ce club, il est carré. D’ailleurs, quand j’étais à Boavista, j’ai joué avec Angel Gomes. Je leur ai dit, à lui et à Leo Jardim : « Pfff, vous allez kiffer les gars ! ». Aujourd’hui, pour la progression, pour le club, pour le prestige, c’est le meilleur club, il n’y a pas mieux aujourd’hui. À mon avis, Angel doit encore kiffer aujourd’hui. C’est un très, très bon joueur, je suis content et fier de le voir comme ça. »

Le message d’Adil Rami aux supporters lillois

« Déjà, je voulais dire merci du fond du cœur de m’avoir supporté et de m’avoir soutenu. Encore aujourd’hui, je reçois des messages pour me partager votre amour. Sachez que c’est réciproque. Et jamais de ma vie, je ne vous oublierai. Jamais, jamais, jamais de ma vie. Merci du fond du cœur. Et mes enfants, bien évidemment, seront Lillois. »