Alors que le départ de Lucas Chevalier du LOSC vers le PSG ne fait désormais plus de doutes, Olivier Létang, « triste et heureux » à la fois, est revenu sur cet épisode émouvant. Tout en n’oubliant pas d’évoquer la quête d’un successeur, qui ne sera pas Arnaud Bodart.
Lucas Chevalier en partance, un successeur déjà identifié ?
Ce n’était plus qu’un secret de polichinelle, et cela ressemble presque à un début d’officialisation. « Avec Lucas, on a eu un très grand moment d’émotion hier, évoquait Olivier Létang ce vendredi, alors que son protégé se dirige vers le PSG pour un package total de 55 millions d’euros. On a fait quatre ans et demi ensemble, à construire une carrière, donc ce sont toujours des moments particuliers. Il y a tout ce qui n’est pas visible derrière le rideau. Le sport du niveau, c’est dur, il se passe beaucoup de choses entre les hommes. J’étais triste, mais aussi heureux pour lui, ça lui permet d’évoluer. »
On a listé un certain nombre de possibilités et de profils, on en discute quasiment tous les jours avec Nicolas Dehon.
Olivier Létang, président du LOSC, sur la succession de Lucas Chevalier
Le président lillois, qui « adorerai(t) pouvoir garder » les éléments de ce standing et « pouvoir acheter des joueurs à 40, 50, 60 millions », rappelle aussi que le LOSC « a des contraintes différentes ». Et devra redoubler d’ingéniosité pour lui trouver un successeur sans trop perdre au change. Avec Arnaud Bodart ou une nouvelle recrue ? « Pour répondre à la question de façon très claire, on cherche un numéro 1, affirme-t-il sans détour. Quand on perd un garçon comme Lucas, qui a été le meilleur gardien de Ligue 1 l’an dernier, international français aujourd’hui (toujours en attente de sa première apparition), qui va chez le champion d’Europe, qui a des qualités très fortes… »
Et de poursuivre, en détaillant l’avancée sur le dossier : « On a listé un certain nombre de possibilités et de profils, on en discute quasiment tous les jours avec Nicolas (Dehon, entraîneur des gardiens). On veut quelqu’un qui soit à un niveau très élevé. L’idée, c’est de pouvoir finaliser des discussions que nous avons le plus rapidement possible. Avant la reprise de la Ligue 1 ? C’est possible… Mais ce n’est pas quelque chose qu’on a lancé maintenant. Tant que ce n’est pas le profil qui va correspondre parfaitement à ce que l’on souhaite, on ne fait pas. On veut vraiment que la pièce du puzzle rentre parfaitement dans notre puzzle. »
Celle-ci pourrait se nommer Ricardo Velho, gardien de Farense relégué en D2 mais parmi les plus performants au Portugal, alors que le nom de Dominik Greif (Majorque, Espagne) est toujours évoqué. Avec la volonté de ne pas répéter la mauvaise gestion de l’ère post-Mike Maignan, avec les erreurs de casting Ivo Grbic et Leo Jardim.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
