Quatrième de Ligue 1 avec trois points de retour sur l’OM, l’actuel dernier pensionnaire du podium, le LOSC pourrait faire une très bonne opération en cas de succès contre le club phocéen, vendredi (21 heures) à l’occasion de la 15e journée de Ligue 1. Pour autant, Bruno Genesio ne veut pas résonner de la sorte, estimant que ce match ne conditionnera pas à lui seul la saison des Dogues.
Bruno Genesio, dans quel état d’esprit abordez-vous ce match contre l’OM au regard de la situation au classement des deux équipes ? Peut-on parler d’un premier tournant ?
Non, le championnat est très long. Il y a 34 journées à jouer, on en sera à la 15e demain. Quoi qu’il arrive, il n’y aura rien de définitif. On a vu des renversements de situation par le passé assez incroyables, avec des clubs couronnés de titres et qui se sont fait rattraper et inversement. Il n’y a pas longtemps, Rennes était quasiment relégable selon certains spécialistes. Aujourd’hui, ils sont avec nous. Il faut être vigilants. Le championnat est long et la régularité fait la différence. Contrairement à ce qu’on pense, ce ne sont pas forcément les confrontations directes qui font la différence. Au contraire.
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Ce sont souvent des confrontations équilibrées, où les points sont partagés. C’est souvent la régularité contre les autres adversaires qui fait la différence. Ce qui est important, c’est d’afficher les mêmes valeurs et les mêmes envies de jouer au football que sur les deux derniers matchs. Après Strasbourg, on a su redresser la barre en proposant du jeu, en faisant ce qu’on sait le mieux faire et en rajoutant encore un peu plus d’effort et de solidité pour encaisser le moins de buts possibles.
Partagez-vous l’avis de Thomas Meunier selon lequel le LOSC et l’OM sont deux équipes qui se ressemblent, notamment sur leur capacité à louper le coche ?
Marseille vient de le faire contre Toulouse, mais je ne peux pas dire si c’est le cas sur la durée. C’est vrai que l’histoire récente du LOSC, si on prend les trois dernières saisons et celle en cours, il y a eu beaucoup de matchs qui auraient pu faire basculer l’équipe et le club dans le bon wagon et qui n’ont peut-être pas été bien négociés. Sauf celui au Havre que j’ai en tête. On a su profiter des faux pas de nos concurrents actuels. Quand j’étais à Rennes, je me souviens des deux dernières saisons où Lille rate l’occasion de se qualifier pour la Ligue des Champions ou l’Europa League.
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C’est un axe de progression, ce n’est pas un hasard. L’année dernière, on peut aussi faire un premier écart sur des poursuivants, mais on ne l’a pas fait. C’est aussi mental. Dans ces cas-là, c’est de se fixer des objectifs et de se focaliser sur le jeu, ce qu’on doit mettre en place pour les atteindre. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est le chemin à prendre pour être relâché et profiter. Faisons ce qu’on a à faire et nous verrons à la fin.
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