Revigoré par les trois victoires consécutives du LOSC, Benjamin André aborde la réception de l’OM, vendredi (21 heures) pour le compte de la 15e journée de Ligue 1, avec la farouche ambition de se rapprocher du trio de tête.
Benjamin, comment vous sentez-vous à l’approche du match face à l’OM, très certainement la plus belle affiche du week-end en Ligue 1 ?
On se sent bien. On a bien préparé ce match. Je pense que le week-end dernier a été comptablement favorable pour nous. On est revenu à trois points de notre adversaire de demain. Ce sera une belle affiche, évidemment, comme chaque année, mais en plus de ça, ça a une importance particulière au classement. Ça va être un très beau match, je pense.
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Le RC Lens est leader, le PSG a déjà perdu deux fois. Les voir démarrer aussi péniblement ou tranquillement leur championnat donne-t-il le sentiment qu’il y a un coup à jouer en fin de saison ?
C’est difficile. On ne pense vraiment pas à ça, parce que quand on voit les absences qu’il peut y avoir à Paris. Ils ont eu beaucoup de pépins depuis le début de la saison. Ils jouent à 50 %, et en étant à 50 %, ils sont quand même devant. On le sait que Paris est hors catégorie. Après, évidemment, il y a des exploits ou des accidents, on l’a vécu nous aussi (2021, ndlr).

Ce sera un gros test pour nous, pour voir un peu où est-ce qu’on se situe dans cette première partie de championnat, face à un adversaire qui est très fort.
Benjamin André, capitaine du LOSC.
Pour l’instant, on ne pense pas du tout à ça. On pense au match de demain, qui sera un gros test pour nous, pour voir un peu où est-ce qu’on se situe dans cette première partie de championnat, face à un adversaire qui est très fort, mais finalement qu’à trois points de nous. Même si on a eu des petits couacs, on voit qu’on n’est pas très, très loin finalement.
Le LOSC reste sur trois succès de rang depuis sa claque à Strasbourg. Qu’avez-vous fait pour retrouver le bon chemin ?
Pas grand-chose finalement. Quand on voit notre match à Strasbourg, dans le contenu, il n’est pas si mauvais que ça. On fait deux erreurs et je pense que les matchs qu’on a perdus, c’était aussi dû à des erreurs qu’on a données à l’adversaire. Même si c’est difficile moralement, il faut essayer d’insister et de continuer. On aurait pu avoir tendance à se dire qu’il fallait changer pour recréer quelque chose. On a porté pour la continuité. On connaît un peu notre base et c’est ça qui est important. Il nous fallait un peu plus de réalisme. Quand ça tourne de notre côté, c’est forcément positif.
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Que craignez-vous de plus dans le collectif marseillais ?
Pas le plus, mais on les voit jouer. C’est une équipe très offensive qui met beaucoup d’allant, beaucoup de vitesse, beaucoup de verticalité, qui est très impactante dans les duels. On est prévenu. Eux aussi, c’est une certaine continuité, une philosophie que leur coach a depuis l’année dernière. On sait à quel genre de match s’attendre. Encore une fois, nous, on n’est pas dans ce profil-là. Donc il faut jouer notre jeu. Il faut essayer de s’adapter un petit peu à eux défensivement, mais après jouer notre jeu. Parce qu’en restant dans ce qu’on sait faire, c’est là où on est les meilleurs.
Le fait que Paris ne caracole pas en tête ne rend-t-il pas encore un peu plus passionnant le championnat ?
Encore une fois, Paris, ce n’est pas la même musique. Pour l’instant, c’est encore beaucoup trop tôt. Évidemment, en voyant Lens leader, forcément, on se dit que cette année… Je vous le redis, Paris est à 50% de ses qualités et 50% de son effectif. Pour l’instant, on se concentre sur notre championnat. L’objectif c’est d’être encore européen à la fin de la saison, d’essayer de faire notre championnat, de finir le plus haut possible. Et si à trois journées de la fin, on est très très haut, on pourra rêver peut-être autre chose, mais on est loin.
LOSC – OM
15e journée de Ligue 1
Vendredi 5 décembre, 21 heures
Stade Pierre-Mauroy, Villeneuve d’Ascq
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
