Seule recrue défensive du LOSC jusqu’ici après sa formation en Belgique, Nathan Ngoy débarque dans le Nord avec l’étiquette de remplaçant, pour le moment. Le défenseur central de 22 ans, apparu souriant et relâché durant sa première conférence de presse en France, se présente à l’aube de la saison 2025-2026.
Nathan, que représente cette signature au LOSC ?
« Je suis très fier de rejoindre un aussi grand club en France. C’est un club qui va m’apporter beaucoup, surtout sur le plan de ma progression individuelle. Je suis très content d’être ici.
Quels sont votre poste de prédilection et vos caractéristiques ?
Je dirais défenseur central. Je pense que c’est là où je peux montrer le plus mes qualités. J’ai déjà joué latéral droit et latéral gauche, aussi numéro 6. J’ai déjà joué dans une défense à 3, à tous les postes derrière, droite, gauche et axe. Donc je jouerai où le coach me met et c’est ce qui est le plus important.
Je suis là pour faire progresser l’équipe, je ne suis pas là pour avoir une mauvaise concurrence. Ce sont les meilleurs qui joueront. Mais je ne suis pas là non plus pour décorer.
Nathan Ngoy sur la concurrence en charnière centrale
Le fait que le LOSC soit très affilié avec les joueurs belges dans son histoire a-t-il joué pour vous ?
Bien sûr ! La Belgique, ce n’est pas loin, je ne me sens pas trop éloigné de chez moi. Il y a eu beaucoup d’exemples, beaucoup de grands joueurs belges. Ça montre aussi que le LOSC est un grand club et qu’il sort beaucoup de grands joueurs. Je crois que c’est une bonne chose pour ma carrière.
A lire aussi >> En plus de Romain Perraud, « un mec extraordinaire », le LOSC veut « un deuxième latéral gauche »
Vous arrivez au sein d’un club qui avait une des charnières les plus efficientes d’Europe la saison dernière avec Bafodé Diakité et Alexsandro. Que pensez-vous de cette charnière et comment comptez-vous les concurrencer à moyen ou à court terme ?
Ce sont deux très bons joueurs. J’étais conscient qu’ils étaient là et qu’ils ont été très bons la saison passée. Après, je suis encore un jeune joueur, je peux aussi apprendre d’eux. C’est de la concurrence, mais elle saine. Je suis là pour faire progresser l’équipe, je ne suis pas là pour avoir une mauvaise concurrence. Ce sont les meilleurs qui joueront. Mais je ne suis pas là non plus pour décorer. C’est le coach qui voit. Je travaille, je donne tout et si ma chance vient, je la prendrai.
Comment est née votre passion foot ? Avez-vous des modèles ?
Je jouais beaucoup dans les parcs quand j’étais très jeune, devant chez moi. Et puis, mon papa a décidé de me faire intégrer dans un centre de détection : la FC Brussels qui est devenu un RVDM. J’avais cinq ans, et c’était parti. Mes modèles ? Avant, j’aimais bien Lionel Messi, mais j’étais attaquant (sourire). Maintenant, je m’inspire et je regarde un peu de tout le monde. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
