Alors qu’il a érigé Lucas Chevalier en priorité pour remplacer Gianluigi Donnarumma, le PSG a transmis une première offre qui devrait être éconduite par le LOSC. En parallèle, le club lillois planche sur l’identité de son successeur et aurait jeté son dévolu sur un gardien de Tottenham. Explications.
Lucas Chevalier au PSG, Kinsky pour le remplacer ?
Après Paul Pogba ou encore Olivier Giroud, le nouveau feuilleton mercato du football français mène encore au LOSC et se nomme Lucas Chevalier. Priorité du PSG, qui cherche à remplacer un Gianluigi Donnarumma en fin de contrat dans un an et vraisemblablement sur le départ, le portier nordiste a donné son accord pour rejoindre le champion d’Europe en titre. Reste désormais pour Paris à convaincre Olivier Létang, jamais simple en négociation, pas sous la contrainte économique de vendre et qui ne devrait faire aucun cadeau à son ancienne maison (il a été directeur du football au PSG de 2012 à 2017).
Selon les informations de L’Équipe, le board lillois s’apprête même à rejeter une première offre de la part de son homologue parisien. Celle-ci, estimée à moins de 40 millions d’euros, n’est pas à même de satisfaire les exigences des Dogues sur ce dossier, habitués à vendre au prix fort ses meilleurs éléments (Leny Yoro, Carlos Baleba, Victor Osimhen, Nicolas Pépé, etc), encore plus depuis que le club a retrouvé une stabilité économique digne de ce nom.
Si le LOSC n’ouvrira pas la porte aux négociations sans que la barre des 40 millions d’euros ne soit passée, il a en revanche ouvert plusieurs dossiers pour anticiper le départ de l’enfant du coin. Outre ceux menant à Robin Roefs (NEC, Pays-Bas), Guillaume Restes (Toulouse) ou Jeffrey de Lange (Marseille), la cellule de recrutement lilloise aurait fait d’Antonin Kinsky (22 ans) sa priorité, toujours selon L’Équipe. Un prêt est sur la table pour le gardien de Tottenham, recruté par le club londonien contre 16,5 millions d’euros l’hiver dernier et qui reste sur une demi-saison en demi-teinte (10 matches disputés). La présence ou non d’une option d’achat dans l’opération n’est toutefois pas précisée par le quotidien sportif.
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
