Malgré un jeu enthousiasmant et des résultats parfois probants, la saison du LOSC laisse un goût d’inachevé et de frustration. La rédaction du 11 Lillois a donc choisi plusieurs motifs de déceptions condensés en « flops » pour cet exercice 2022-2023.
L’irrégularité, le fléau de ce LOSC
S’il fallait voir le verre à moitié vide et résumer la saison du LOSC en un mot, ce serait lui : l’irrégularité. Du début à la fin, les Dogues ont fait preuve d’une inconstance aussi récurrente que frustrante. Capable de s’incliner à onze contre dix à Lorient (2-1) puis de remporter le derby du Nord la semaine suivante (1-0) face à Lens, d’alterner succès et revers chaque week-end entre août et octobre, la formation nordiste s’est souvent montrée déroutante. Autre statistique prouvant cette irrégularité redondante : le LOSC n’a plus remporté trois rencontres officielles de rang depuis octobre 2022.
L’incapacité à tenir un score
Combien de fois la gestion de l’avantage au score du LOSC a frustré les supporters lillois ? Trop, en tout cas, pour espérer viser plus haut. Cette saison, les Dogues ont laissé 19 points en chemin après avoir mené. Le plus haut total – et de loin – parmi les cinq premiers au classement. Si l’occasion manquée face à Troyes est encore dans toutes les têtes, le déplacement à Paris (4-3) et la réception de l’OL (3-3) ont également marqué les esprits et ainsi illustré les difficultés de Paulo Fonseca et ses hommes à tenir un score sur la durée.
Fort face aux forts, faible face aux faibles
C’est bien souvent le reflet d’une équipe inconstante. Et ce LOSC ne déroge pas à la règle. Capables d’embêter le PSG, de l’emporter face à Marseille, Lens ou Rennes et même de rester invaincus face aux deux derniers, les Dogues ont aussi rencontré de réelles difficultés face aux « petits ». Sept unités ont échappé au LOSC face aux relégués de cette édition (Angers, Troyes, Ajaccio, Auxerre), soit plus que ses concurrents directs, à savoir Rennes et Monaco. Des loupés qui coûtent cher à l’heure de faire les comptes.
Une direction en froid avec son coach
Paulo Fonseca et sa direction ont beau pensé poursuivre l’aventure la saison prochaine, l’idylle n’est pas pour autant au beau fixe. Bien au contraire. Source principale des tensions entre le président, Olivier Létang, et son coach : la direction à donner au mercato lillois. D’un côté, l’ancien président du Stade Rennais souhaite retrouver un certain équilibre financier en cédant ses actifs les mieux valorisés tout en contrôlant les investissements ; de l’autre, un Paulo Fonseca qui veut les moyens de ses ambitions, avec un effectif davantage qualitatif et quantitatif. L’épisode du latéral droit, où Bafodé Diakité est la seule piste viable à long-terme, n’a échappé à personne. Tandis que la direction s’est toujours satisfaite de l’ancien Toulousain, le technicien n’a cessé de répéter qu’il avait besoin de davantage de profondeur dans ce secteur de jeu. Jamais entendu, il a finalement été contraint de bricoler avec Timothy Weah.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans cet article ? Contactez la rédaction en précisant le titre de l'article.