Avec un rythme quelque peu ralenti devant, le LOSC conserve toutes ses chances de qualification européenne. Si leur mois de mars s’annonce crucial, les Dogues ont tout à fait la capacité de relever ce défi. À la clé, y croire et être bien placé pour le sprint final qui s’annonce palpitant. Présentation complète.
Lens, l’aller comme référence
Dans un Stade Pierre Mauroy en effusion, Lille avait renversé le RC Lens avec une histoire de penalties. L’un était raté, l’autre réussi, avec des Dogues héroïques dans tous les domaines. Pour le match retour, la donne s’annonce quelque peu différente, tant l’écart au classement entre les deux équipes semble resserré. Sportivement parlant, le LOSC est en manque de latéraux, mais est plutôt en confiance dans les résultats. Quant aux Lensois, les matches moyens s’enchaînent et aucun élément ne permet de contrindiquer cette tendance. En cas de succès, les Lillois reviendraient à trois points. Pas une mince affaire, l’enjeu est de taille.
Lyon, une bête noire à abattre
Battu à l’aller, battu en Coupe de France, le LOSC n’y arrive pas face à l’Olympique Lyonnais. Telle une bête noire, cette équipe met en échec Lille cette saison, sans aucune explication particulière. De quoi interroger, tant les dynamiques des deux formations divergent, plus ou moins. À domicile, les Dogues seront déterminés à manger du Lyon, pour distancer largement leur adversaire et l’empêcher de revenir dans la course. De fait, la victoire est obligatoire et dans les cordes des hommes de Paulo Fonseca. L’après-derby pourra peser dans la physionomie du match, aussi bien physiquement que mentalement. Mais rien n’est moins sûr, même si la détermination sera au rendez-vous.
Toulouse, attention au Stadium
Encore en lice en Coupe de France, le Téfécé est quasiment assuré de son maintien. Bien loin de la zone rouge, Toulouse sait recevoir. Mieux : les Violets ont une ambiance de folie dans leur stade, qui les transporte souvent. Mi-septembre, le LOSC venait à bout des Toulousains, non sans difficulté. Aujourd’hui, l’écart demeure le même. Ajouté à cela, le rythme qui va quelque peu s’intensifier avec la coupe pour les Sudistes. L’attention de ces derniers pourrait bien se porter sur autre chose que la Ligue 1, ce qui profiterait aux Dogues, en quête d’Europe.
Le calendrier détaillé du LOSC
4 mars : Lens (à l’extérieur)
10 mars : Lyon (à domicile)
18 mars : Toulouse (à l’extérieur)
Pavel CLAUZARD