Alors que la saison a touché à son terme il y a quelques jours, retour en onze dates sur un exercice 2022/2023 teinté de rebondissements pour le LOSC pour la première année sous les ordres de Paulo Fonseca. Première partie.
29 juin : Paulo Fonseca débarque
Olivier Létang et son équipe n’ont pas mis bien longtemps à trouver le successeur de Jocelyn Gourvennec. Décevant dixième en Ligue 1, malgré un parcours honorable en Ligue des champions, l’ancien entraîneur bordelais n’a pas survécu à une saison morose. Et le LOSC frappe fort au début de l’été : place à Paulo Fonseca. Prédécesseur de José Mourinho sur le banc de l’AS Rome, le style du Portugais promet et excite les supporters lillois. Son jeu de possession tourné vers l’offensive intringue.
7 août : Une première emballante
Et les suiveurs du LOSC ne vont pas être déçus. Pour sa première sortie en match officiel, le LOSC version Paulo Fonseca régale. Succès 4-1, plein d’autorité, face au promu auxerrois, impuissant face au rouleau-compresseur lillois. Le tacticien lusitanien s’est déjà mis les supporters dans la poche. Après une préparation mitigée, voilà le LOSC lancé pour de bon.
21 août : Déroute sur le terrain, frasque en-dehors
En guise de clôture de la troisième journée, Paulo Fonseca s’apprête à vivre son premier gros test sur le banc nordiste. Et quel test ! Le LOSC accueille ni plus ni moins qu’un Paris Saint-Germain ogresque en ce début de saison. Et les Dogues, malgré une prestation d’ensemble loin d’être cataclysmique, ne font pas exception : défaite sept buts à un à domicile ! Le fautif est tout trouvé : Léo Jardim, auteur d’une prestation terrible dans les buts.
Il faut dire que le contexte n’est pas idéal non plus. La veille du match, Mohamed Bayo, recrue phare du mercato lillois, est aperçu en pleine virée nocturne dans le Vieux-Lille. Le LOSC ne fait pas dans la dentelle : le Guinéen est écarté du groupe jusqu’à nouvel ordre. Triste 21 août 2022…
9 septembre : Chevalier, débuts fracassants
Les semaines passent et se ressemblent pour Léo Jardim, qui ne parvient pas à sortir d’une spirale catastrophique. Paulo Fonseca fait donc un choix : lancer Lucas Chevalier, l’enfant du club prêté à Valenciennes la saison passée. Et pas n’importe où, puisque le jeune portier alors âgé de 20 ans débute sa carrière dans l’élite… au Vélodrome. Un stade en ébullition, même hostile à Lucas Chevalier, qui ne se démonte pas. Malgré la défaite des siens (1-2), le Français fait ses preuves et gagne immédiatement sa place dans les buts.
9 octobre : Le LOSC roi du Nord
Alors que le LOSC sort d’une défaite évitable à Lorient (1-2) et que le RC Lens démarre sa saison sur les chapeaux de roues, les deux rivaux nordistes se retrouvent pour un derby du Nord électrique. Et au terme d’un match disputé et équilibré, ce sont les Dogues qui s’imposent (1-0) devant un Stade Pierre-Mauroy aux anges. Le premier grand moment de la saison pour le LOSC, et un groupe qui capitalise sur ce succès pour se souder.
23 octobre : Quand spectacle et succès ne font qu’un
Une avalanche de buts… et de bonheur. Décidément gâté en ce mois d’octobre, le Stade Pierre-Mauroy vit un nouveau conte de fées lors de la réception de l’AS Monaco. Un conte haletant, marqué par d’innombrables rebondissements entre deux formations qui se ruent à l’attaque. Résultat ? Sept buts, avec un succès 4-3 pour le LOSC, pourtant mené à une demi-heure du coup de sifflet final. Les Dogues empochent trois points face à un concurrent direct, donnée essentielle pour la course à l’Europe.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
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