Une semaine après la fin du championnat, ponctuée au dixième rang et avec 55 points au compteur, le 11 Lillois dresse le bilan de ces dix derniers mois de compétition à travers onze dates à retenir de cette cuvée du LOSC. Première partie.
1er août : Victoire lors du Trophée des Champions
Pour son premier match officiel depuis son titre de Champion de France, le LOSC avait rendez-vous avec le Paris Saint-Germain, à Tel Aviv, en Israël, pour le traditionnel Trophée des Champions. Loin d’être favori dans cette confrontation, le club nordiste a exploité les nombreuses absences parisiennes pour glaner ce titre pour la première fois de son histoire. Affichant une équipe type sur le papier, les pensionnaires du Stade Pierre Mauroy se sont offerts le scalp du vainqueur de la Coupe de France sur la plus petite des marges par un coup de canon de Xeka. Intronisé à la tête des Dogues, un mois plus tôt, Jocelyn Gourvennec donnait de nombreux espoirs pour la prochaine saison. En effet, l’ex-entraîneur de Bordeaux récoltait ainsi un trophée dès son premier match officiel.
14 août : Une humiliation pour le retour de Galtier à Pierre Mauroy
Entamant le championnat par un nul spectaculaire à Metz (3-3), le LOSC voulait profiter du retour de Galtier au Stade Pierre Mauroy pour lancer sa saison. En revanche, la finalité était difficilement prévisible. Détenant une défense aux abois, bien qu’elle n’ait pas changé à l’inter-saison, le club nordiste a coulé contre Nice. Alors que le public faisait son retour sans jauge, les hommes de Jocelyn Gourvennec ont subi la foudre du duo Kasper Dolberg – Amine Gouiri. Ainsi, les Dogues étaient surpassés dans tous les compartiments du jeu, notamment lors d’une première mi-temps cauchemardesque. Encaissant un but après 55 secondes de jeu, les Lillois s’enfonçaient au fil de la rencontre pour s’incliner quatre à zéro au coup de sifflet final.
29 août : Première victoire
Après un mois de compétition, la première victoire du LOSC en championnat arrive enfin. Alors dix-septième du championnat, le club nordiste accueillait Montpellier à l’occasion de la quatrième journée de Ligue 1. Malgré un manque de réalisme, les hommes de Jocelyn Gourvennec s’offraient le scalp des Héraultais. Si Yazici permettait aux siens d’ouvrir le score, Jonathan David paraphait le succès d’un but plein d’autorité (2-1). Cette victoire permettait aux Lillois de se remettre la tête à l’endroit. Néanmoins, ce fut trop peu pour lancer un nouvel élan dans l’effectif lillois. En effet, les pensionnaires du Stade Pierre Mauroy rechutaient immédiatement à Lorient (2-1). Le LOSC peinait alors à basculer du bon côté.
2 novembre : Le réveil de Séville
Douzième de Ligue 1 Uber Eats, le LOSC se trouvait à la peine dans son début de championnat après douze journées. Mais ce n’est pas la seule compétition où les résultats demeuraient mitigés. En Ligue des Champions, la phase aller du club nordiste est loin d’être idyllique. Les hommes de Jocelyn Gourvennec ne possédaient que deux points avant de se déplacer à Séville. Dos au mur après avoir encaissés l’ouverture du score, les Dogues se sortaient les tripes pour inverser la situation. Ainsi, Jonathan David égalisait sur penalty avant qu’Ikoné ne double la mise en début de seconde période. Ce match devenait un électrochoc dans les rangs lillois pour lancer enfin leur saison.
8 décembre : Le LOSC qualifié pour les huitièmes de finale de LDC
Après Séville, le LOSC s’est également offert Salzbourg au Stade Pierre Mauroy (1-0). Toujours douzième en championnat, mais dans une meilleure forme, le club nordiste n’avait besoin plus que d’un nul contre Wolsburg pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. En revanche, les hommes de Jocelyn Gourvennec faisaient mieux que cela. Dominateurs, les Lillois n’accordaient aucune chance aux Allemands. Ainsi, Burak Yilmaz, Jonathan David, puis Angel Gomes offraient les huitièmes de finale au LOSC (1-3). Par dessus tout, pour la première fois de son histoire, le club présidé par Olivier Létang terminait premier de son groupe. Peu de temps plus tard, le tirage au sort proposait le champion d’Europe et du Monde en titre pour les huitièmes de finale : Chelsea.
4 janvier : Un derby humiliant
Dans une meilleure forme en championnat avec une neuvième place à la clé, le LOSC retrouvait la compétition après les fêtes par un derby alléchant contre Lens, en Coupe de France. Miné par le Covid-19, le club nordiste arrivait au Stade Bollaert avec d’innombrables absents. Pourtant, la première mi-temps est rondement menée par les Lillois. À la surprise générale, Amadou Onana inscrivait un doublé en quatre minutes pour faire un grand pas vers les huitièmes de finale. Néanmoins, ce n’était sans compter la force de caractère lensoise, qui revenait dans les derniers instants grâce à un doublé salvateur de Seko Fofana. Quelques minutes plus tard, les hommes de Franck Haise allaient chercher un succès en séance de tirs au but. Un deuxième affront de rang pour les Lillois, eux qui perdaient alors leur deuxième derby de la saison.
Emilien PAU