Arrivé avec la lourde de tâche de succéder à Christophe Galtier, Jocelyn Gourvennec peine en ce début de saison à insuffler une dynamique similaire à celle que possédait LOSC la saison passée. Le tout avec les mêmes joueurs et les mêmes entraînements et habitudes que son prédécesseur. Le nouvel entraîneur des Dogues doit-il totalement couper court à l’ère Galtier ?
Une approche similaire
Depuis le début de la préparation estivale, Jocelyn Gourvennec avait mis cartes sur table en évoquant qu’il souhaitait s’inscrire dans la continuité de ce qu’avait pu produire Christophe Galtier la saison passée. « C’était important de garder les joueurs dans des habitudes de travail, de jeu. C’était toute la difficulté de la tâche depuis que je suis arrivé, en faisant en sorte de ne pas bousculer les joueurs dans leurs routines de travail, dans leurs habitudes. Tout simplement parce que le rôle d’un entraîneur est de mettre ses joueurs dans les meilleures conditions. » Des routines et des mises en place tactique qui suivent à la lettre ce qu’avais pu faire le nouvel entraîneur de Nice. Une façon de faire qui peut se comprendre avec un groupe qui a connu le succès d’une telle façon. Oui, mais voilà, les résultats peinent à se faire ressentir.
LOSC : Des départs avant de finaliser Romain Faivre ?
Avec deux nuls face à Metz (3-3) et Saint-Étienne (1-1) et l’humiliation totale face à Nice (0-4), le LOSC produit des performances indigentes et indignes d’un champion de France en titre, depuis le début de saison. Dans le jeu de transition lillois, certains joueurs, si performants l’année dernière sous Galtier, ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Jonathan Bamba et Zeki Çelik en sont les parfaits exemples. Si le français peine à influer sur le jeu lillois et n’est plus du tout décisif, le turc aura délivré sa pire prestation depuis des lustres face à Nice, étant totalement dépassé par un Amine Gouiri virevoltant. Même s’il a fait un meilleur match face aux Stéphanois, le LOSC n’y arrive plus. Place maintenant aux choix de Gourvennec. Un changement total de jeu et des habitudes des joueurs pourraient totalement les bousculer, et donc, ne pas fonctionner. Un dilemme que le coach lillois devra répondre pour mettre fin définitivement ou non à l’aura de Christophe Galtier, toujours présente au Domaine de Luchin.
E.P.