Butant sur un très défensif FC Metz, le LOSC n’a pas su déverrouiller la situation face au barragiste de Ligue 1 (0-0). Un match nul qui n’a rien de très rassurant à quatre jours du déplacement le plus difficile de sa saison, sur la pelouse de Stamford Bridge.
Jocelyn, y avait-il inconsciemment le match de Chelsea dans les têtes ?
Je n’ai pas vu ça dans les attitudes, ni dans la préparation, ni ce matin, sur les deux briefings du jour. J’ai senti des joueurs concentrés, qui ne voulaient pas se disperser. On a été dans l’effort, on n’a pas été très créatif, c’était poussif, mais je n’ai pas senti des joueurs la tête ailleurs. On a poussé sans surprendre Metz, mais on a fait les efforts jusqu’au bout.
Ce match nul vous fait faire du surplace, cela devient-il inquiétant dans l’optique de la qualification européenne ?
On parle de contenu de match, et d’aspect comptable. Sur le plan comptable, on est toujours au contact, et évidemment qu’on voulait trois points, ce n’est pas suffisant. C’est une configuration de match fermé, et on n’a pas trouvé la clé. Il n’y a pas de conclusion à tirer sur ce match là par rapport à ce qui va nous attendre mardi. Evidemment qu’on aurait voulu se rassurer en prenant trois points, mais mardi ça sera autre chose, et dimanche à Lyon il faudra revenir dans la Ligue 1. On lâche des points en route, mais on est pas les seuls, ce qui explique que c’est aussi très serré.
Votre équipe a du mal à se procurer des occasions franches, êtes-vous inquiet à ce niveau là ?
On a du mal à avoir l’étincelle. On a fait rentrer Edon et Hatem pour ça. Quand c’est fermé, il faut des joueurs capables d’éliminer, de faire des choses différentes. C’est ce qu’on voulait, mais ça n’a pas porté ses fruits. Pour Edon encore moins puisqu’il a pris un carton rouge, où là non plus je ne sais pas ce qu’il s’est passé. On a fait un match très laborieux, il nous aurait fallu autre chose pour l’emporter. Ce genre de match se déverrouille souvent sur un coup de pied arrêté.
Propos recueillis par Arthur LASSERON