La saison 2023/2024 du LOSC terminée, il est désormais l’heure pour le11 de passer au crible et d’analyser la performance de chaque joueur à travers des bilans individuels. Au tour d’Ivan Cavaleiro, recrue estivale qui aura finalement peu apporté. Décryptage.
Le fait marquant
Et dire qu’Ivan Cavaleiro a activement participé à l’un des grands succès de la saison lilloise. En octobre, le LOSC reçoit Monaco, le leader, pour un choc presque au sommet. Les Dogues livrent l’une de leurs plus belles prestations collectives (2-0), et Ivan Cavaleiro met les siens sur de bons rails face à son ancien club en profitant d’un très bon centre d’Edon Zhegrova (1-0, 32). De quoi lancer pour de bon son aventure nordiste ? Pas vraiment.
Sa saison en bref
Venu pour faire le nombre dans la rotation, Ivan Cavaleiro n’est pas parvenu à tirer son épingle du jeu sur l’aile gauche de l’attaque lilloise. Et ce malgré un secteur où aucun n’a vraiment su émerger (Hakon Haraldsson, Rémy Cabella, Tiago Morais). Titularisé un peu par défaut par Paulo Fonseca au cours de l’automne (neuf titularisations entre la J4 et la J13), l’ancien Monégasque, correct mais toujours un ton en-dessous de ses coéquipiers, connaît un immense coup d’arrêt.
Gêné par des pépins musculaires aux adducteurs, l’Angolais est ensuite victime d’une pubalgie. Conséquence : quatre mois de convalescence, de décembre à mars, qui le contraignent à des miettes en fin de saison. Hakon Haraldsson s’est quelque peu révélé à son poste, Gabriel Gudmundsson s’y est même imposé et Rémy Cabella reste une solution plus viable. L’ailier de 30 ans dispute au total environ 70 minutes sur toute la deuxième partie de saison avant de quitter le LOSC cet été, libre de tout contrat.
Le bilan statistique
En championnat : 17 matches (770 minutes), 1 but, 1 passe décisive, 1 carton jaune
En Ligue Europa Conférence : 6 matches (222 minutes), 0 but, 1 passe décisive, 0 carton jaune
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
