LOSC : Haraldsson proche de l’exploit, Alexsandro surpris dans l’enfer bolivien

Opposé à l’équipe de France dans le cadre des qualifications à la Coupe du monde, Hakon Haraldsson a cru pouvoir accrocher les Bleus jusqu’au bout, avant d’enregistrer la défaite au Parc des Princes. Un dénouement similaire pour Alexsandro, défait à plus de 4000 mètres d’altitude avec le Brésil, en Bolivie, plus tard dans la nuit.

Hakon Haraldsson à un tirage de maillot d’accrocher les Bleus

S’il n’a pu croiser Lucas Chevalier, numéro 2 qui attend toujours sa première cape en équipe de France, Hakon Haraldsson n’était pas en phase de découverte au Parc des Princes, ce mardi soir, comme tous ses coéquipiers. Le Lillois et les siens n’ont pas pour autant été impressionnés par l’évènement. Avec un pressing tout-terrain ambitieux et payant, les Islandais ouvraient le score par Andri Gudjohnsen (0-1, 19′). Aligné au milieu dans un 4-4-2, Hakon Haraldsson s’imposait aussi bien comme le maître à jouer technique que le harceleur des milieux français, par son volume de jeu et sa hargne.

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Et si Kylian Mbappé (1-1, 45′, sur penalty) et Bradley Barcola (2-1, 62′) renversaient la rencontre, les Bleus ne parvenaient pas à se mettre à l’abri et se retrouvaient même en difficulté après l’expulsion logique d’Aurélien Tchouaméni (68′). De plus en plus pressante, l’Islande pensait tenir son exploit après l’égalisation de Gudjohnsen après un centre parfait d’Haraldsson. Mais ce dernier avait légèrement tiré le maillot d’Ibrahima Konaté pour se créer l’occasion, et la VAR annulait le but (90+1′). Au moins les Islandais pourront-ils se consoler avec le match nul de l’Ukraine en Azerbaïdjan qui leur permet de conserver la deuxième place du groupe D.

Alexsandro pris au piège en Bolivie

Le Brésil a lui validé sa qualification à la Coupe du monde depuis bien longtemps, mais il a conclu cette campagne sur une bien mauvaise note. Au Stade municipal d’El Alto, à 4083 mètres d’altitude, Alexsandro, titulaire en charnière centrale, et ses coéquipiers ont souffert dans ce contexte si spécial. De là à enregistrer la première défaite de l’ère Ancelotti (0-1) et ainsi finir cinquième de la phase de qualification au Mondial, soit la pire performance de l’histoire de la Seleçao.

« On a des vertiges, des maux de tête, on a du mal à respirer, ma voix est un peu rauque, soulignait Alexsandro, qui affiche désormais trois sélections au compteur, au micro d’ESPN. Tout cela, c’est ce que provoque l’altitude. La récupération aussi, le sprint, on récupère moins vite. C’est très fatigant. Notre corps devient très lourd. Mais on essaie de contrôler ça pour jouer tous les matchs. Malheureusement, c’était très difficile pour moi. » Le défenseur du LOSC retrouvera des conditions de jeu plus à son aise dimanche, face à Toulouse (15 heures).

Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport