Alors qu’il semblait avoir acté, au moins officieusement, son choix de représenter l’Espagne plutôt que la Belgique, Matias Fernandez-Pardo a de nouveau décliné la convocation de la fédération espagnole pour cette trêve internationale d’octobre. Et pour cause, l’attaquant de 20 ans n’aurait pas encore pris sa décision.
Matias Fernandez-Pardo toujours tiraillé ?
Mais pour qui jouera Matias Fernandez-Pardo ? En club, la question ne se pose pas, bien qu’un départ du LOSC vers d’autres cieux plus huppées puisse bien intervenir l’été prochain au vu de son début de sélection. En sélection, en revanche, le flou règne toujours. Le natif de Bruxelles, qui a effectué la fin de sa formation et son début de carrière professionnel à La Gantoise, avait représenté la Belgique des U15 au U19.
Avant un revirement de situation en février dernier, lui qui avait, selon les informations de The Athletic, choisi de représenter l’Espagne pour la suite de sa carrière internationale et modifier son passeport sportif en ce sens. Désormais convoqué par les U20 puis les Espoirs espagnols, et même inscrit dans la pré-liste de l’équipe A, Matias Fernandez-Pardo n’a toutefois toujours pas fait la moindre apparition sous le maillot espagnol. La raison ? D’après le journal AS, le joueur ne serait pas encore parfaitement sûr de sa décision.
À lire aussi >> LOSC : Matias Fernandez-Pardo élu joueur du mois de septembre 2025 !
Selon les précisions de Marca, la perspective de jouer la Coupe du monde en fin de saison pourrait peser dans la balance. La Belgique n’a pas renoncé à son joyau et pourrait plus facilement lui offrir un rôle que la Roja, championne d’Europe en titre. Tout en sachant que l’Italie, dont est originaire sa mère, courtise aussi le Lillois. Problème : comme rapporté par Marca, le règlement de la FIFA n’autorise qu’un changement de nationalité sportive, et Fernandez-Pardo n’aurait donc le choix qu’entre la Belgique, sa nation d’origine, et l’Espagne.
Reste à savoir quelle suite donnera le dragster hispano-belgo-italien à sa carrière internationale avec, là aussi, de nombreux courtisans et l’embarras du choix.
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
