Plus que jamais, avec l’élimination de Marseille en Coupe de France, la bataille européenne bat son plein. Le LOSC n’a plus le droit de laisser de points en route pour être cinquième, donc qualifié. Pour cela, il faudra battre une équipe qui ne leur réussit pas cette saison, qu’est Lyon. Retrouvez tout ce qu’il faut savoir avant la 27e journée de Ligue 1.
Le LOSC veut vaincre le signe indien
Toujours en course pour une qualification européenne, Lille n’a plus le droit à l’erreur. En manque de série de victoires, les Dogues veulent en créer une, après un Derby du Nord plutôt satisfaisant vu le contexte (1-1). Pourtant, il ne faudrait pas que Rennes s’échappe, étant donné que la sixième place ne sera d’ores et déjà pas qualificative pour la Conférence League. Seul un point sépare les deux équipes, qui se feront un duel à distance. Depuis la reprise post-Coupe du Monde, le LOSC n’a jamais perdu à domicile. Une belle série à conserver face à un adversaire qui tient en échec les Dogues cette année : Lyon. En deux rencontres, Lille s’est incliné une fois et a été éliminé en Coupe de France. Avec un effectif quelque peu diminué, surtout en défense, Paulo Fonseca devra vaincre le signe indien.
Pour Lyon, ne pas perdre espoir
Actuel dixième de Ligue 1, l’OL ne voit pas le bout. En grande difficulté cette saison, les hommes de Laurent Blanc peinent à enchaîner et surtout perdent de plus en plus le contact avec l’Europe. Pour preuve, Lyon est à sept points de Rennes, actuel cinquième au classement. Lors de leur dernier match, les Gones n’ont rien pu faire face à Lorient (0-0), pourtant un adversaire accessible sur le papier. Malgré l’arrivée d’un nouvel entraîneur, le mal lyonnais demeure profond et difficile à résoudre. Seule compensation : la Coupe de France, où les Lyonnais sont dans le dernier carré. Néanmoins, le championnat ne semble pas délaissé, ce qui pourrait causer du tort aux Dogues. Surtout que cette saison, Lyon mène 2-0 dans les face-à-face avec Lille. De la réussite, donc.
Une tendance lilloise face aux Gones
Ces dernières années, Lille et Lyon ont eu de très nombreuses occasions de s’affronter, les deux équipes étant des ténors du championnat. Si cette saison, l’OL l’a emporté à deux reprises, toutes compétitions confondues, le LOSC s’en sort bien depuis plusieurs saisons. Depuis 1996/1997, les Dogues l’ont emporté 19 fois, contre 12 fois pour les Lyonnais. À noter qu’il y a eu 16 matches nuls dans l’histoire de cette confrontation. Outre cette saison, Lille l’avait emporté l’an dernier sur la pelouse du Groupama Stadium. Grâce à un but de Gabriel Gudmundsson, les hommes de Jocelyn Gourvennec avaient réalisé la bonne opération. De quoi donner des idées pour la rencontre de demain ? Qui sait.
Quelle charnière centrale pour les Dogues ?
Sorti sur blessure à Lens, Tiago Djalo est d’ores et déjà forfait pour la fin de saison avec le LOSC. Une mauvaise nouvelle pour Paulo Fonseca, qui devait déjà faire sans Ismaily et Bafodé Diakité, ses deux latéraux titulaires. C’est donc un véritable casse tête qui attend le technicien portugais en charnière centrale. En outre, il possède trois candidats pour deux places, avec tous des profils plus ou moins différents. D’un côté, José Fonte et son expérience qui est indéniable. De l’autre, Leny Yoro, incarnation de la jeunesse, mais d’une grande maturité précoce. Sans oublier Alexsandro, auteur d’une très belle prestation contre Brest, qui a montré toutes ses qualités. Un choix d’autant plus complexe que les trois ont la possibilité d’être titulaires, mais seulement deux places sont disponibles. Casse-tête en perspective pour Fonseca.
Benoît Bastien pour officier
Depuis plus de 12 ans, cet arbitre est au niveau professionnel et important dans le paysage français. Âgé de 39 ans, Bastien n’a jamais croisé la route du LOSC cette saison. Son dernier match officié sur les Dogues remonte au 4 décembre 2021 et un succès lillois contre Troyes (2-1). Concernant Lyon, l’arbitre a couvert deux de leurs rencontres. L’une a été fructueuse contre Ajaccio (2-1), l’autre beaucoup moins à Lens (1-0). De fait, il n’est donc pas porte bonheur ou malheur de quelconque équipe. Néanmoins, sa moyenne de cartons jaunes par match de Ligue 1 (3,8) demeure assez élevée par rapport à d’autres arbitres. Attention aux fautes, qui pourraient être sanctionnées plus facilement qu’à l’accoutumée.
Pavel CLAUZARD
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