Au sortir d’un mois de novembre globalement convaincant, le LOSC espère conclure en apothéose une très belle année 2024, aussi bien en championnat qu’en Ligue des champions. Présentation.
Brest, enfoncer un club de C1 au double visage
Brest a beau faire la fierté de l’Hexagone en Ligue des champions, avec une étonnante 11e place et une découverte sensationnelle de la compétition, la réalité du week-end est bien moins reluisante pour des Pirates qui ne parviennent pas à concilier aussi bien que le LOSC ce calendrier surchargé. Le SB29 est onzième de Ligue 1, trois points seulement devant le barragiste, et sa victoire ce week-end face à Strasbourg (3-1) lui a fait un bien fou après trois revers de suite en championnat. De quoi se donner de l’air et un peu de confiance avant un déplacement périlleux à Lille, où les hommes de Bruno Genesio auront l’étiquette de favoris.
Sturm Graz, au bon souvenir de la Ligue Conférence
En mars dernier, le LOSC et Sturm Graz croisaient le fer en huitième de finale de Ligue Conférence dans une double confrontation qui tournait sereinement en faveur du club lillois (4-1 en cumulé). Depuis, le club autrichien a raflé un deuxième titre consécutif de champion d’Autriche au Red Bull Salzbourg mais a aussi perdu son architecte Christian Ilzer, coach parti à Hoffenheim, pour se retrouver neuf mois plus tard sur la plus grande scène européenne avec le LOSC. Quand les Dogues auront en ligne de mire le top 8, les Autrichiens peuvent eux difficilement espérer un top 24. Pour ce qui est assurément la rencontre la plus abordable des huit rendez-vous de la phase de ligue, aucun faux pas ne sera pardonné au club nordiste.
Marseille, la bascule vers le podium
Ce week-end, le LOSC avait l’occasion de faire un rapproché avec le podium occupé par Paris, Monaco et Marseille. Au lieu de cela, il a laissé filer des points à Montpellier avant que l’OM ne réalise le gros coup contre Monaco. De quoi renforcer l’enjeu autour du déplacement à Marseille pour des Dogues qui auront difficilement le droit s’ils veulent prétendre au podium, directement qualificatif pour la Ligue des champions. Mieux armé individuellement, le club phocéen a en plus l’avantage de ne pas disputer de Coupe d’Europe en milieu de semaine et de garder toutes ses forces vives pour la Ligue 1, et il semble monter en puissance alors que le début d’aventure de Roberto De Zerbi n’a pas toujours été concluant. Un résultat négatif pour le LOSC pourrait permettre à Marseille de s’envoler dès décembre.
Rouen, entrée en lice face à Ichem Ferrah
Le hasard fait parfois bien les choses, et le tirage au sort des 32es de finale de Coupe de France a mis Ichem Ferrah sur la route du LOSC. Prêté à Rouen, le milieu offensif de 19 ans pourrait donc affronter son club formateur, à moins qu’une clause de non-affrontement n’ait été incluse dans son contrat – ce qui paraît peu probable au vu de l’écart de deux divisions entre les deux équipes. Les Dogues, qui n’ont plus remporté la compétition depuis 2011, en font un réel objectif et ce tirage assez clément ne devra offrir aucune mauvaise surprise. La saison passée, les hommes de Paulo Fonseca avait étrillé les Réunionnais de Golden Lion (12-0, R1) pour leur entrée en lice avant d’être davantage mis en difficulté sur la pelouse du Racing Club de France (1-0, N2 à l’époque).
Le calendrier du LOSC :
1er décembre : Montpellier (E) (1-1)
6 décembre : Brest (D)
11 décembre : Sturm Graz (D)
14 décembre : Marseille (E)
20 décembre : Rouen (E)
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
