De nouveau dans les cages françaises pendant que Bafodé Diakité vivait la rencontre depuis le banc de touche avant de rentrer en fin de match, Lucas Chevalier a activement participé au succès des Bleuets face à la Suisse (4-1). Une victoire synonyme de qualification en quart de finale de l’Euro Espoirs. Les deux Dogues peuvent rêver grand.
Lucas Chevalier toujours aussi déterminant
Les matches passent et se ressemblent pour Lucas Chevalier : malgré une arrière-garde guère impériale devant lui, le Lillois répond encore et toujours présent. Ce soir, face à la Suisse, le portier français n’a pas dérogé à la règle. Moins sollicité que lors de ses deux premières sorties contre l’Italie et la Norvège, le Dogue a tout de même pu s’illustrer. Notamment avec cette claquette magistrale au retour des vestiaires (51′) alors que la Nati poussait sur les buts français pour prendre l’avantage. Une parade pour écœurer les attaquants suisses. Quelques minutes plus tard, Bradley Barcola remettait les siens sur de bons rails (2-1, 65′) avant que Rayan Cherki (3-1, 76′) et Maxence Caqueret (4-1, 81′) ne scellent le sort de ce match. En première période, Amine Gouiri avait ouvert le score sur penalty (1-0, 16′), récompensant la très bonne entame des Bleuets, avant que Dan Ndoye, très en jambes côté suisse, ne remette les deux équipes à égalité (1-1, 35′) d’une frappe axiale à bout portant.
Avant de rentrer en fin de rencontre (86′), Bafodé Diakité assistait sur le banc à la plus belle copie livrée par les Bleuets depuis le début de la compétition. Tout heureux d’empocher un succès face à l’Italie en ouverture (2-1) avant de s’imposer poussivement contre la Norvège (1-0), les hommes de Sylvain Ripoll font le plein de points et confiance avant les quarts de finale, où l’Ukraine attend l’équipe de France. Invaincue et convaincante depuis le coup d’envoi de cette Euro Espoirs, la sélection ukrainienne représentera un obstacle à ne pas négliger pour les Bleuets. Lucas Chevalier, Bafodé Diakité et leurs coéquipiers ont désormais une dizaine de jours pour aller chercher un trophée qui échappe aux Espoirs depuis 1988. 35 ans, une éternité pour une nation aussi talentueuse.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
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