En manque de rythme apparent et pas qualifié pour la Ligue des champions après son arrivée début septembre, André Gomes n’en a pas moins tapé dans l’œil de Bruno Genesio. Le milieu portugais impressionne l’entraîneur du LOSC, qui le place même parmi les joueurs les plus marquants de sa carrière.
André Gomes, l’élégance et bientôt la performance ?
C’est un comble pour cet homme si expérimenté en Europe et habitué aux joutes de la Ligue des champions (25 matches durant sa carrière) que son terrain d’expression soit réduit à la Ligue 1. Arrivé au LOSC le 6 septembre dernier, après la date d’enregistrement pour la C1, André Gomes (31 ans) est privé de la Coupe aux grandes oreilles au moins jusqu’à cet hiver. « C’est une situation difficile pour lui. On rêve tous de participer à la Ligue des champions », regrette Bruno Genesio.
Le technicien lillois profite du talent de l’ancien de Barcelone ou d’Everton en championnat, pour son plus grand bonheur. « Ce qu’il apporte, c’est la classe, pose le technicien lillois. C’est le mot qui résume André : la classe sur et en dehors du terrain. Il a encore besoin de retrouver du rythme car il n’avait pas joué depuis longtemps à son arrivée ici. »
J’ai rencontré beaucoup de joueurs durant ma carrière d’entraîneur, lui fait partie des 10 joueurs les plus marquants.
Bruno Genesio, à propos d’André Gomes
En difficulté face à des équipes exerçant un pressing haut et intense lorsque le LOSC est en phase de construction, André Gomes n’a pas encore retrouvé la plénitude de son talent, celui qui avait laissé un très bon souvenir à Luchin lors de son premier passage en 2022/2023. Pas de quoi décevoir Bruno Genesio. « J’ai rencontré beaucoup de joueurs durant ma carrière d’entraîneur, lui fait partie des 10 joueurs les plus marquants en termes de qualité, de comportement et de classe qu’il dégage », affirme carrément l’entraîneur de 58 ans, neuf saisons de coaching professionnel derrière mais décidément impressionné par le Portugais. Ce dernier postule pour la réception de Lyon, ce vendredi (21 heures). Avant d’être contraint de s’asseoir en tribunes mardi prochain, contre la Juventus.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport
