A la veille de l’entrée en lice du LOSC en Coupe de France, vendredi sur le terrain de Rouen (N) à l’occasion des 32es de finale, Bruno Genesio a fait part de ses ambitions dans la compétition. S’il estime qu’il est difficile d’en faire un objectif, l’entraîneur lillois veut tout mettre en oeuvre pour se rapprocher d’une issue heureuse en mai prochain.
Une rotation contre Rouen ?
« Il ne faut pas s’attendre à voir une équipe avec énormément de changements. Il y en aura. Premièrement, parce que des joueurs méritent de participer et de jouer. Deuxièmement, des joueurs ont accumulé beaucoup de temps de jeu et auront aussi besoin de souffler. L’autre paramètre important reste les cartons. Certains peuvent être suspendus s’ils prennent un carton demain (vendredi). Je vais le prendre en compte. »
Son avis sur Rouen
« C’est une équipe typique de National, avec une nouvelle organisation depuis le changement d’entraîneur. Je connais très bien Régis (Brouard). Ils restent sur trois victoires, ils sont en confiance. Ils vont jouer chez eux avec un public très présent. Le stade va être plein. Ils jouent à cinq derrière, avec des attaquants percutants. C’est l’opposition qu’on a parfois l’habitude d’avoir en Ligue 1, notamment à domicile. Il va falloir être très bon avec le ballon, dans des espaces réduits, et vigilants à la perte pour céder peu d’occasions. Ce sera un match difficile contre un adversaire qui a un bon mélange d’expérience et de jeunesse. Leur coach a aussi l’expérience de la Coupe de France, avec une finale contre Lyon lorsque j’étais adjoint. Il sait comment motiver ses joueurs pour ce genre de match. »
Un ultime coup de collier pour le LOSC
« On va avoir la chance de pouvoir compter sur une grande partie de nos supporters. C’est vraiment appréciable, un plus pour nous. On peut penser que ça va le faire tout seul, parce qu’on est supérieurs, parce qu’on est l’équipe de Ligue 1 face à une équipe de National. La réalité est toute autre. On a tous déjà vécu de grosses désillusions. A nous de bien se préparer, c’est ce qu’on a fait cette semaine. Il faudra penser les vacances simplement à 23h40 et pas avant, pour ne pas avoir une grosse désillusion. »
Un match piège par excellence ?
« Pour ceux qui ont eu la bonne idée de programmer le match avant la trêve, c’est encore une bonne décision. Maintenant, on est payé pour garder notre groupe en éveil. A nous de le faire, d’être attentifs et prévoyants. Parler et rabâcher, c’est déjà bien, ça met en éveil le groupe. Pour l’instant, il n’y a pas de signaux faibles sur ce que j’ai vu à l’entraînement. Rien ne me laisse penser à une décompression de mon groupe, de mes joueurs. Après, c’est un match de football, on sait comment ça peut se passer. A nous de bien nous préparer mentalement, d’être sérieux et de faire tout ce qu’on a à faire. Le principal est de ne pas avoir de regret à la fin du match. »
L’ambition du LOSC en Coupe de France
« Toutes les compétitions qu’on aborde, on se doit de les débuter avec l’envie de la gagner. En Champions League, on sait que c’est semé de grands défis. Maintenant, il faut toujours avoir cela en tête. Faire de la Coupe un objectif, c’est impossible, parce que beaucoup de choses entrent en ligne de compte. On se doit de débuter cette compétition avec l’envie de la gagner. Les deux sont un peu différents. Ce sont de très belles émotions, instantanées, quand on gagne une Coupe. Ce sont des moments inoubliables et une aventure humaine entre nous. Cela débute souvent par des matches difficiles et ça se termine au mois de mai par une finale extraordinaire quand on l’a gagnée. Cela doit tous nous animer d’avoir envie de la gagner. »
Source : LOSC
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